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Premier League - Arsenal fulmine après le rouge qui a tout changé : "Quand tu as un jaune, tu dois être plus malin"

Jean-Baptiste Duluc

Mis à jour 01/01/2022 à 20:30 GMT+1

PREMIER LEAGUE – Longtemps dominateur, Arsenal a fini par s’incliner (1-2) dans le temps additionnel face à Manchester City, après avoir été réduit à dix à l’heure de jeu. Un résultat final très frustrant pour des Gunners, fiers de leur performance mais qui auront craqué tout seul en seconde période, victimes de leurs émotions.

L'incompréhension de Xhaka et Gabriel suite à l'expulsion de ce dernier lors du match face à Manchester City (1-2)

Crédit: Getty Images

Jusqu’ici, Arsenal avait tout bien fait. Pendant 50 minutes, les Gunners, pourtant privés de leur entraineur Mikel Arteta positif au Covid19, ont dominé les débats face à Manchester City. "Nous avons vraiment bien joué, s’exprimait après la rencontre l’un des adjoints d’Arsenal Albert Stuivenberg au micro de la BBC. Combien de situations City s’est-il vraiment créé ? Ce n’est finalement pas allé dans notre sens mais nous pouvons être fiers de notre performance. Il y a beaucoup de positif à tirer et nous allons essayer de construire là-dessus. Nous avons joué au niveau auquel nous devons aspirer".
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Bukay Saka (Arsenal) / Nathan Ake (Manchester City)

Crédit: Getty Images

Mieux, ils ont marché sur les Citizens, étouffés par l’intensité mise par les Londoniens, brillants en première période à l’issue de laquelle ils menaient (1-0). Cette domination était si évidente que même Pep Guardiola ne l’a pas contestée : "Arsenal était la meilleure équipe, avouait l’entraineur de City. Mais le football est arrivé. Nous pouvons essayer d’analyser plein de choses mais, parfois, la chance tourne de votre côté". C’est ce qu’il s’est passé ce samedi à l’Emirates Stadium mais la chance n’a pas grand-chose à voir là-dedans.
Pourquoi l’arbitre n’est pas allé vérifier lui-même ?
Lorsque Bernardo Silva est entré dans la surface balle au pied à la 52e minute, personne ne pouvait imaginer l'enchaînement d’évènements qui allait se déclencher. Tout a commencé avec cet accrochage entre Xhaka et le Portugais dans la surface, le Suisse semblant retenir le Citizen. En première période, Mr. Attwell n’était pas allé voir le VAR à la suite du contact litigieux entre Ederson et Odegaard. En revanche, cette fois, il l’a fait, sanctionnant le Gunner d’un penalty finalement transformé par Mahrez. Une absence de cohérence dans ses choix que regrettaient les joueurs comme le staff d’Arsenal.
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L'adjoint d'Arsenal Albert Stuivenberg, coach d'un jour face à Manchester City

Crédit: Getty Images

"Je pense qu’il y a penalty sur Odegaard mais ce que je souhaite d’abord c’est de la cohérence, enrageait Stuivenberg. Nous avons le VAR sur place alors pourquoi l’arbitre n’est pas allé vérifier lui-même l’action ? C’est décevant qu’il ne l’ait pas fait". Même son de cloche du côté d’Aaron Ramsdale. "Ce qui est frustrant, c’est l’incohérence d’aller voir le VAR pour l’un mais pas pour l’autre, expliquait le gardien anglais sur la BBC. Peut-être qu’il aurait dit qu’il n’y avait pas penalty immédiatement en voyant les images… Mais il y serait allé. Dans les deux cas, il n’avait pas sifflé à vitesse réelle mais il n’a été appelé pour aller voir les images que sur le penalty de City".
Nous devons apprendre à contrôler nos émotions
Mais l’égalisation qui en a découlé n’avait pas encore changé le match. Arsenal était trop bien dans son match pour cela. D’ailleurs, les Gunners auraient pu et même dû reprendre les commandes de la rencontre quelques instants plus tard, au terme d’une action folle qui a vu Laporte lober son propre gardien, Aké sauver sur sa ligne et Martinelli frapper le poteau face au but vide. A la place, Arsenal a creusé sa tombe sur le dégagement qui a suivi. Battu par le contrôle orienté de Gabriel Jesus, Gabriel a commis une faute inutile sur son compatriote, en plein milieu du terrain. Mais pas une faute sans conséquence.
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Les joueurs d'Arsenal, Lacazette et Partey en tête, ont beau protesté, l'arbitre a déjà exclu Gabriel, lors du match face à Manchester City (1-2)

Crédit: Getty Images

Déjà averti à la suite d’une contestation, Gabriel a été exclu et cette erreur a coûté cher à Arsenal, contraint de changer de système et de reculer pour tenir le point du nul, ce qu’ils n’ont pas réussi à faire jusqu’au bout. “C’est quelque chose que nous devons apprendre, avoue Stuivenberg. Nous avons de jeunes joueurs et nous devons apprendre à contrôler nos émotions. Quand tu as un jaune, tu dois être plus malin". Mais ni Xhaka (30 ans), ni Gabriel (24 ans) ne sont des jeunes pousses et ils devraient savoir gérer ce genre de moments. Ce qui rend leurs "fautes" encore plus impardonnables. "Ils ont commis une énorme erreur avec le deuxième carton jaune de Gabriel, analysait le buteur décisif Rodri sur BT Sport. Nous nous sommes montrés plus malins". L’expérience du champion sans doute.

L’art des petits détails

Seul en tête de la Premier League, malgré un match moyen, Manchester City laisse Arsenal à ses regrets. "C’est très frustrant comme fin après avoir joué un tel match face à l’une des meilleures équipes du monde, explique l’adjoint de Mikel Arteta. A l’arrivée, on ne prend pas de point alors que nous aurions dû gagner". Car le contenu, lui, était bien là et les Gunners en étaient conscients. Mais si Arsenal va mieux depuis des mois, il n’a toujours pas battu le moindre gros cette saison. Il n’en était pas loin cette après-midi, sans ces maudites six minutes. "Les petits détails font de grosses différences" rappelait Rodri après le match. Et ce n’est pas Arsenal qui dira le contraire.
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