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Premier League - Malgré ses six points de retard sur Arsenal, Manchester city a son destin en main

Julien Pereira

Mis à jour 15/04/2023 à 13:23 GMT+2

En Premier League, Manchester City est désormais dans une drôle de situation. Avant d'affronter Leicester, ce samedi (18h30) lors de la 31e journée, les Skyblues comptent six points de retard sur le leader Arsenal. Mais avec un match de moins et un choc face aux Gunners à disputer, les Citizens ont leur destin en mains. Pep Guardiola, lui, fait tout pour ne pas voir le verre à moitié plein.

Pep Guardiola lors du match de Premier League opposant Manchester City à Liverpool

Crédit: Getty Images

Rarement, en Premier League, un écart de six points avait paru si infime à huit journées de la fin. Le week-end dernier, à l'aune du sprint final, un nouveau tournant s'est opéré avec le nul d'Arsenal face à Liverpool (2-2) précédé de la large victoire de Manchester City à Southampton (1-4), la veille. "Pour être honnête, je préfèrerais être à la place d'Arsenal, assurait pourtant Guardiola entre les deux rencontres. L'avantage est qu'ils sont huit points devant nous [six désormais]. Voilà le véritable avantage." Faux modeste, Pep ?
Pour la première fois depuis l'automne, et contrairement à ce qu'une simple lecture du classement de Premier League pourrait laisser croire, les Citizens ont de nouveau leur destin entre leurs pieds. D'abord parce que les Skyblues ont un match en retard à disputer face à West Ham (3 mai) en raison de leur parcours en FA Cup. Aussi - et surtout - parce qu'ils s'apprêtent à recevoir leur rival pour le titre, le 26 avril prochain. Deux matches qui peuvent donc rapporter six points et combler l'intégralité de l'écart entre le club londonien et son dauphin mancunien.

Et si City avait l'avantage ?

Au jeu des petits calculs, qui compteront en cas d'égalité de points à l'issue du championnat, City a également l'avantage : une meilleure différence de buts (48 contre 43 pour Arsenal), mais aussi un plus grand nombre de buts marqués (75 contre 72). Et la dynamique est, elle aussi, particulièrement impressionnante, les hommes de Guardiola ayant inscrit trois pions ou (beaucoup plus) lors de leurs cinq derniers matches toutes compétitions confondues. Bref, le technicien espagnol, particulièrement pessimiste en début d'année civile, a désormais de quoi voir le verre à moitié plein, plutôt qu'à moitié vide.
Problème : l'ancien coach n'est pas adepte de ce type de projection, par superstition ou, plus sûrement, par volonté de maintenir son groupe sous pression. "Ils [Les Gunners] décrochent beaucoup de points, rappelait-il. J'ai le sentiment que désormais, tout le monde sait que si nous perdons des points à Leicester ou, bien sûr, face à Arsenal, nous n'aurons plus aucune chance. […] Mais nous sommes là et j'aime ça. J'aime aller à la guerre en me disant : 'si nous battons Leicester, nous sommes toujours en vie. Si nous battons Arsenal, nous sommes toujours en vie.' Jouer ces matches en se disant qu'il n'y a rien d'autre à faire que gagner."
L'expérience ne compte pas
Une bonne manière d'évacuer l'enjeu et de maintenir une effervescence qui n'a cessé de monter ces dernières semaines, y compris après l'impressionnante victoire face au Bayern en Ligue des champions (3-0). Contrairement aux Gunners, qui n'avaient plus vécu pareille lutte au sommet depuis des lustres, les Citizens et leurs quatre titres de champion décrochés lors des cinq dernières années ont aussi la force de l'habitude même si, là encore, le Catalan n'a pas souhaité en faire un argument : "Le passé est le passé, l'expérience ne compte pas".
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"C'est Guardiola qui détient les clés de cette C1"

Le menu, lui, semble assez similaire pour les deux équipes, avec de nombreuses confrontations face à des clubs luttant pour leur maintien (West Ham, Southampton), un "choc" face à Chelsea et une rencontre face au poil à gratter Brighton. Mais contrairement aux Londoniens, les Skyblues n'auront pas à se farcir Newcastle, actuel troisième de Premier League. Pas de quoi convaincre Guardiola que les siens ont un (petit) avantage sur tous les plans : "J'ai le sentiment qu'il peut encore se passer beaucoup de choses".
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