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PSG - Premier League - OM - Les débats du week-end : Neymar a-t-il dépassé les bornes ?

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 18/09/2017 à 16:08 GMT+2

Chaque journée, trois questions sont posées à deux membres de la rédaction. Chacun donne son point de vue et vous invite à prendre part à la discussion. Ce lundi, on parle de la brouille entre Neymar et Edinson Cavani ou encore de la lutte pour le titre en Premier League qui pourrait se résumer à un duel mancunien.

Cavani et Neymar (PSG) face à Lyon

Crédit: Getty Images

Neymar a-t-il dépassé les bornes dimanche ?

  • Par Martin Mosnier
Oui. Tout Neymar qu'il est, il doit respecter certaines règles. Et Edinson Cavani, meilleur buteur du club parisien la saison et irréprochable depuis son arrivée à Paris en 2013, même lorsque Zlatan Ibrahimovic lui confisquait l'axe, mérite un peu plus de considération. D'être devenu le joueur le plus cher de la planète et la nouvelle icône du projet parisien ne donne pas tous les droits à Neymar. Le PSG existait avant lui et a remporté quelques trophées. Cavani est moins flamboyant, moins à l’aise avec le ballon, moins bankable. Mais pas moins indispensable jusqu’à preuve du contraire.
Le comportement de Neymar ne rend pas service au collectif. Personne ne sait si Cavani aurait mis son penalty au fond sans les palabres du Brésilien, ce qui est certain c'est que son attitude n'a pas facilité les choses. Daniel Alves avait déjà confisqué un coup franc à Cavani à la 57e minute pour donner le ballon à Neymar. L’Uruguayen n'allait pas non plus s'asseoir sur le penalty. Cette querelle n'est pas encore une épine dans le pied de l'équipe parisienne. Mais Unai Emery va devoir vite trancher pour ne pas laisser pourrir la situation. Il lui faudra établir une hiérarchie claire pour dissiper les malentendus.
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Paris Saint-Germain's Uruguayan forward Edinson Cavani (R) speaks with Paris Saint-Germain's Brazilian forward Neymar (C) during the French L1 football match between Paris Saint-Germain and Olympique Lyonnais at the Parc des Princes Stadium in Paris on Se

Crédit: Getty Images

  • Par Glenn Ceillier
Dans toutes les grandes équipes, il y a un leader. Un joueur au-dessus du lot par ses qualités sportives et son charisme. Au PSG, Neymar rentre dans cette classe. Bien sûr, le Brésilien s'y prend mal en réclamant son droit à tirer les penalties sous le feu des projecteurs. Cela fait gamineries, petites batailles d'egos démesurés. Mais je trouverais cela normal qu'il assume cette responsabilité.
Pourquoi ? Car c'est lui le patron du PSG, celui qui doit montrer la voie. L'ancienneté d'Edinson Cavani ne doit pas rentrer en ligne de compte. Et ce n'est pas manque de respect pour le buteur uruguayen de le dire. En fait, ce qui me dérange dans cette histoire, c'est l'incapacité d'Unai Emery à clarifier les choses. Le technicien espagnol semble gentiment se défiler sur le coup.

La Premier League va-t-elle se résumer à la bataille de Manchester ?

  • Par Glenn Ceillier
Deux vraies machines. Deux armadas. Deux prétendants. Les deux seuls ? Peut-être bien. La saison est encore longue. Chelsea n'est pas très loin derrière. Tottenham non plus. Et pourtant, une impression demeure. Cette saison, Manchester United et Manchester City sont au-dessus dans cette Premier League 2017-2018 et vont s'offrir un beau duel pour le titre. Tout semble réuni pour assister à ce scénario.
José Mourinho et Pep Guardiola ont eu une saison pour apprivoiser leur équipe et mettre en place leurs principes. Si tout n'est pas parfait, cela se voit. Le début de saison laisse ainsi penser que les deux formations mancuniennes seront difficiles à aller chercher. Je peux me tromper. Il ne faut par exemple jamais sous-estimer le cœur d'un champion. Mais je serais surpris si le titre échappe à Manchester cette saison. Reste à savoir si cela sera United ou City…
  • Par Martin Mosnier
Non. Bien sûr que non. Alors oui, les deux clubs de Manchester se sont échappés en tête de la Premier League mais remettons les choses dans leur contexte : United n'a pas rencontré le moindre prétendant au titre et City ne s'est pas toujours amusé notamment à Bournemouth (1-2) et face à Everton (1-1). Bien sûr, les Skyblues ont balayé Liverpool (5-0), bien sûr les deux frères ennemis marquent beaucoup (16) et encaissent peu de buts (2) mais la Premier League, ce n'est pas la L1, la Liga, la Bundesliga ou la Serie A.
Trois points d'avance, sur Chelsea, ou cinq, sur Tottenham et Liverpool, ce n'est rien au regard des 33 journées qu'il reste à disputer dans le championnat européen le plus indécis et disputé. Alors non, rien n'est joué en Angleterre. Il faudrait être fou pour enterrer Chelsea, qui s'améliore semaine après semaine, Tottenham, toujours solide, ou Liverpool et son attaque flamboyante.

Les deux succès en une semaine suffisent-ils à relancer l'OM ?

  • Par Martin Mosnier
Non mais il ne faut pas les mésestimer. Bien sûr, ce n'était que Konyaspor et Amiens. Mais dans l'état actuel de cet Olympique de Marseille, en coma artificiel dimanche dernier après la claque reçue face à Rennes (1-3), chaque succès vaut de l'or. Tout n'est pas parfait mais Marseille, qui avait concédé 9 buts lors de ses deux derniers matches, a gardé sa cage inviolée durant 180 minutes. Cela encore, dans le contexte actuel, ce n'est pas anodin.
Mais Rudi Garcia a surtout trouvé des solutions à quelques problèmes. Patrice Evra complètement dépassé face à Rennes ? Jordan Amavi a signé son meilleur match sous ses nouvelles couleurs et offre enfin une alternative solide à gauche. Kostas Mitroglou est blessé et Valère Germain apparaît bien seul pour enfiler des buts ? L'OM possède le troisième meilleur buteur de L1 en la personne de Clinton Njie (5 buts, déjà). Marseille a peut-être plus de solutions que prévu sur son banc. Alors non ces deux victoires n'ont pas tout résolu mais oui elles ouvrent de nouvelles perspectives.
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Clinton Njie (OM), double buteur face à Amiens

Crédit: Getty Images

  • Par Glenn Ceillier
Il n'est pas question de cracher dessus. Deux victoires, c'est toujours ça de pris. Surtout quand on connait la situation de l'OM après la claque contre Rennes (1-3). Mais il ne faut pas s'emballer non plus. Marseille a sorti la tête de l'eau. Sans non plus rassurer plus que ça. Battre Konyaspor (1-0) à domicile n'a rien d'un exploit. Enchaîner face à Amiens (0-2) n'est pas beaucoup plus glorieux. Surtout quand on se penche sur le contenu de ses deux sorties.
Les Marseillais ont gagné en étant laborieux en Ligue Europa. Et dimanche, ils ont manqué d'inspiration dans le jeu. Si les Phocéens ont stoppé l'hémorragie, enlevé un peu de pression sur les épaules de Rudi Garcia et trouvé un peu de profondeur à leur effectif, ils ont encore beaucoup de pain sur la planche pour effacer vraiment les deux gifles reçues face à Monaco et Rennes.
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