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Gignac : "J'y crois"

Eurosport
ParEurosport

Publié 12/10/2009 à 15:53 GMT+2

Auteur d'un doublé contre les Iles Féroé samedi (5-0), André-Pierre Gignac croit aux chances de l'équipe de France en barrages. Avec sa fraicheur habituelle, l'attaquant des Bleus est content d'avoir pu justifier la confiance de Raymond Domenech.

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Crédit: Eurosport

ANDRE-PIERRE GIGNAC, vous aimez décidément jouer contre les Iles Féroé?
A-P. G. : C'est un beau petit clin d'oeil par rapport au match aller. Bien sûr j'aurais préféré permettre à l'équipe de France de revenir sur la Servie mais c'est toujours plaisant d'être décisif. Quand j'ai appris ma titularisation, j'avais envie de croquer la pelouse et de tout donner. Je voulais me racheter par rapport à mes dernières prestations en équipe de France.
Face à la Roumanie, vous n'aviez pas hésité à souligner votre mauvaise prestation. Pensez-vous pouvoir conserver cette fraicheur toute votre carrière ?
A-P. G. : Je suis un homme vrai et sincère. Il faut être franc. Contre la Roumanie, je ne me suis pas trouvé bon. Techniquement, j'ai raté presque toutes mes passes et je n'ai placé qu'une frappe cadrée. Ce n'est pas suffisant. Il faut le dire quand ça ne va pas. Et le dire quand ça va.
Avez-vous eu peur de perdre votre place après ce match ?
A-P. G. : Non. Trois jours après, le coach m'a remis titulaire. C'était une marque de confiance. Ca m'a remis dedans tout de suite. Malheureusement, il y a eu ce fait de jeu (ndrl : l'expulsion de Lloris), donc c'était logique que je sorte.
Avez-vous ressenti l'ombre de Karim Benzema avant cette rencontre contre les Féroé?
A-P. G. : Pas du tout. Karim fait des supers matches au Real Madrid. Et hier, il fait une nouvelle belle entrée. Mais ce n'est pas moi qui fait les choix. Quand le coach vous renouvelle sa confiance, on a envie de tout donner pour la lui rendre
Votre but ressemble à celui que vous aviez marqué au match aller. Vous aimez jouer en pivot dans la surface ?
A-P. G. : Ce n'est pas trop mon jeu d'habitude. Je suis plus un joueur de rupture, de profondeur. Là, il fallait s'adapter face à une équipe qui évolue dans sa surface de réparation. Quand Nico (ndlr: Anelka) centre sur l'action, je ne pense qu'à une chose : me retourner pour frapper. En plus, j'avais l'image du match aller donc j'ai tiré côté fermé. Et là, la réussite est revenue. Un peu de réussite dans ces temps difficiles, c'est toujours agréable. Le deuxième but est plus dans mon style. Je ne pose pas de questions. C'est dans l'euphorie du premier. Après, tu es un peu fou-fou.
Pour que la soirée soit parfaite, il vous a manqué une passe...
A-P. G. : Quand tu marques des buts c'est aussi agréable dans donner. J'aurais aimé faire une passe à Thierry Henry pour son 51e but, ce sera pour la prochaine fois. Sur une action j'aurais pu le lui offrir mais je ne le vois pas. Quand je frappe, je frappe.
Que vous inspirent les barrages?
A-P. G. : Ce sont deux matches qu'il faudra gagner. On préfère recevoir au retour. J'y crois dur comme fer. Avec deux matches décisifs en quatre jours, il va y avoir de la pression. Il faut la transformer en pression positive. L'adversaire ? Ça m'est égal. L'équipe de France a les moyens pour gagner ces deux matches contre n'importe quelle de ces quatre équipes. Je ne suis pas en excès de confiance.
Selon vous, c'est plus facile de marquer avec l'équipe de France qu'avec Toulouse ?
A-P. G. : Forcément. Le contexte est différent. A Toulouse, je joue tout seul devant. Et sans porter atteinte à mes coéquipiers en club où on dispose d'un bon groupe, c'est plus facile quand tu joues avec les meilleurs joueurs du monde. Dans l'intelligence du jeu, ça aide. Mais attention, ce n'était que les Féroé en face.
Comment envisagez-vous cette rencontre face à l'Autriche mercredi ?
A-P. G. : C'est une répétition pour les barrages. Il faut rester dans la continuité de ce que l'on a fait depuis quelques rencontres. C'est toujours excitant de jouer un match international. Et surtout au Stade de France. Cette rencontre va être importante pour se mettre en confiance pour les barrages. Tout le monde aimerait bien être sur le terrain. Mais c'est bien aussi que le sélectionner prenne en compte les prochaines échéances qui arrivent. Le programme va être chargé mais il faut gérer.
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