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Le Portugal au rendez-vous

Eurosport
ParEurosport

Publié 17/11/2009 à 13:16 GMT+1

Très solide, le Portugal a validé son billet pour la Coupe du monde 2010 en s'imposant en Bosnie (0-1) mercredi, en barrage retour. La Grèce est également qualifiée après son succès en Ukraine (0-1) tout comme la Slovénie, victorieuse de la Russie (1-0).

FOOTBALL - 2009 - Bosnie-Portugal - Meireles

Crédit: AFP

BOSNIE - PORTUGAL : 0-1 (Aller: 0-1. Portugal qualifié)
But: Raul Meireles (56e)
Toutes proportions gardées, le Portugal était promis à l'enfer à l'instar d'un autre qualifié, l'Algérie. La tension était palpable après un match aller remporté sur la plus petite des marges à Lisbonne. L'accueil nourri d'insultes et de crachats fut au programme de cette mission commando qui était proposée aux Lusitaniens. Au final, les hommes de Carlos Queiroz ont fait face à leurs responsabilités pour s'offrir une troisième participation de suite à une Coupe du monde (1-0). Tout cela à l'issue d'une campagne de qualification particulièrement douloureuse. La "Selecção" a su adopter l'attitude d'une grande équipe, celle qui ne se défile pas, qui sait saisir sa chance au bon moment pour atteindre son objectif.
Orphelin de son virtuose Cristiano Ronaldo, le Portugal n'a pratiquement jamais tremblé face à un adversaire, certes inexpérimenté, mais capable de tous les exploits. Une disposition tactique très peu usitée en Europe, en 3-5-2, et la réputation gagnée par sa paire d'attaquants composée d'Edin Dzeko et de Vedad Ibisevic étaient des raisons de craindre l'équipe qui sortait d'un groupe où l'on trouvait l'Espagne, la Belgique de Kévin Mirallas ou encore la Bulgarie de Dimitar Berbabtov. Bien regroupé dans son camp, le 4e du dernier Mondial-2006 a été très solide sur le plan défensif et ainsi pu parasiter au maximum le jeu en profondeur notamment concocté par le Lyonnais Miralem Pjanic, titualire à Zenica.
A-t-on retrouvé le Portugal de 2006 ?
Dans le sillage de Pepe, de Ricardo Carvalho ou encore de Simão, capitaine remarquable dans son abattage et dans ses remontées de balles, les Lusitaniens ont su peu à peu prendre le jeu à leur compte devant l'animation offensive beaucoup trop stéréotypée de leurs adversaires. Les meilleures occasions ont été ainsi plus nombreuses et plus franches en faveur de Raùl Meireles et de ses partenaires. C'est d'ailleurs le milieu de terrain régulateur du FC Porto qui a été souvent dans les bons coups. La seule occasion de la première période, à son actif, fut d'ailleurs un avertissement sans frais pour la Bosnie.
Les incessants vivas de Miroslav Blazevic envers les supporters et ses choix tactiques étonnants n'y ont rien pu. Le Portugal a poussé jusqu'à obtenir ce but de la délivrance signé...Raùl Meireles (1-0, 56e). Les Bosniaques, eux, ont eu quelques bribes d'occasions mais rien qui ne puisse altérer la confiance des Grenats. L'addition aurait d'ailleurs pu être bien plus lourde sans les parades de Kenan Hasagic. Et si ce barrage n'était finalement pas un mal pour un bien pour une équipe où le leadership de Cristiano Ronado reste un sujet de discussion inépuisable ? Le Portugal a encore montré qu'il est une grande équipe avec...ou sans le tenant du Ballon d'Or.
SLOVENIE - RUSSIE : 1-0 (Aller: 1-2. Slovénie qualifiée)
But: Dedic (44e)
La Slovénie s'est qualifiée pour la Coupe du monde 2010, grâce à son succès sur la Russie (1-0) en match retour des barrages à Maribor. Au match aller, la Russie l'avait emporté (2-1) le samedi 14 novembre à Moscou et la Slovénie passe au bénéfice du but marqué à l'extérieur. La Slovénie, indépendante depuis 1991, accède pour la deuxième fois à la phase finale d'une Coupe du monde, après 2002. En revanche, la Russie sera absente du Mondial pour la deuxième fois consécutive. Les Slovènes, qui avait marqué un but capital dans les dernières minutes lors du match aller à Moscou, se sont imposés grâce à un but de l'attaquant Dedic (44e).
UKRAINE - GRECE : 0-1 (Aller: 0-0. Grèce qualifiée)
But: Salpigidis (31e)
Sacrée à l'Euro-2004 au Portugal, mais absente du Mondial-2006 en Allemagne, la Grèce est le 28e pays à décrocher le précieux sésame pour l'Afrique du Sud l'été prochain (11 juin-11 juillet). A défaut du "choc" annoncé par le sélectionneur ukrainien Alexei Mikhaylichenko, ce fut, comme à l'aller, une rencontre globalement très tactique, la Grèce privilégiant un système nettement plus défensif qu'offensif. La première période était ainsi à l'image du temps: terne et maussade. Sur un terrain détrempé et devant un public clairsemé, les deux formations se contentaient de multiplier les passes, s'efforçant d'exploiter de trop rares occasions de contres. La première alerte intervenait côté grec, quand Salpingidis se trouvait seul à la récupération d'un centre dans la surface ukrainienne. Mais il se trouait et manquait le cadre (19e).
Les Grecs se risquaient alors à jouer plus haut. Un choix payant, qui leur permettait d'ouvrir le score peu après la demi-heure de jeu: Salpingidis profitait d'une longue balle millimétrée en profondeur pour tromper le portier ukrainien Piatov d'une jolie frappe du gauche à ras de terre (31e, 1-0). Dès lors, les Hellènes levaient le pied. Les Ukrainiens en profitaient aussitôt, accentuant leur pressing, par Shevchenko (40e), dont la frappe du droit était trop croisée, puis Aliev (42e). Au retour des vestiaires, ils poursuivaient leur inexorable marche en avant, multipliant les occasions. Mais rien n'y faisait: ni Kobin (47e), ni Aliev (55e), dont le coup franc était bien capté par Tzorvas, ni Seleznyov (60e, 94e) ne parvenaient à prendre en défaut l'hermétique défense grecque. A l'image de son capitaine Shevchenko, en pleurs sur la pelouse, l'Ukraine pouvait nourrir des regrets légitimes, alors que la presse nationale voyait déjà la sélection s'envoler vers l'Afrique du Sud.
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