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Classement, équilibre, individualités : les Bleus ont vécu une semaine parfaite

Martin Mosnier

Mis à jour 12/10/2016 à 09:36 GMT+2

QUALIFICATIONS COUPE DU MONDE 2018 - Deux victoires, une première place du groupe, un équilibre dans le jeu, des individualités qui prennent leur chance : les Bleus ont vécu une semaine internationale sans nuage.

Didier Deschamps et Antoine Griezmann face à la Bulgarie

Crédit: Panoramic

Nous les avions quittés frustrés et déçus. Le nul en Biélorussie (0-0) avait laissé un goût fade en bouche et ne rendait pas justice à une prestation solide à défaut d'être efficace. Les Bleus avaient surtout laissé échapper deux points dans des qualifications où chaque faux-pas peut coûter cher. Cette semaine internationale a remis les pendules à l'heure.

Un bilan comptable qui ouvre des perspectives

En enchainant deux victoires cette semaine, la France s'est placée en tête de son groupe. Plus important encore, elle a repoussé son adversaire principal, les Pays-Bas, à trois points et seule la Suède, qu'elle retrouvera le 11 novembre au Stade de France, suit son rythme désormais. La route s'est dégagée et les Bleus se sont offert une marge qui n'est pas négligeable. Après trois journées, il serait bien imprudent de tirer des conclusions mais, en dominant de la sorte les Oranje, la France a clairement assumé son leadership et éclairci son avenir.
  • L'avis de Didier Deschamps : "Ce n'est pas décisif mais c'est un tournant. Il y aura d'autres matches mais gagner ici, après avoir battu la Bulgarie vendredi, et avec 7 points, c'est une très bonne chose."
Le classement du groupe A après trois journées

L'équilibre, enfin

Le retour de Raphaël Varane a diffusé de la sérénité aux Bleus. A Amsterdam, la France a construit sa victoire sur son quatuor de l'axe : Varane-Koscielny, Pogba-Matuidi. Si tout n'est pas parfait, si Kurzawa continue de papillonner dans son couloir, il se dégage une colonne vertébrale qui semble pouvoir encaisser les chocs : Lloris – Koscielny – Pogba – Griezmann. Le pressing de l'attaquant de l'Atlético donne le tempo, Pogba joue les facteurs x dans les matches qui comptent (Allemagne, Pays-Bas) et la charnière forme un mur infranchissable. Le 4-2-3-1 ou 4-4-2, la frontière est mince, a trouvé son équilibré grâce à ces quatre hommes lundi. Les Bleus ont trouvé un équilibre, une stabilité dans l'organisation. Tout cela reste fragile, comme en témoigne la première demi-heure face aux Bulgares, mais les progrès sont nets.
  • L'avis de Didier Deschamps : "On a une maîtrise collective bien meilleure qu'il y a un moment. On a été efficace en défense et l'animation offensive est meilleure et permet de mettre en difficulté l'adversaire et de le déséquilibrer. On est capable de prendre un peu plus les choses en main. On maîtrise notre sujet évidemment. Il y a eu la Coupe du monde et l'Euro, c'est un bon héritage qui a augmenté le capital confiance de ce groupe."
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Laurent Koscielny et Raphaël Varane lors de Pays-Bas - France en qualifications du Mondial 2018

Crédit: AFP

Une doublure pour Giroud

Une tête dépasse, enfin. En l'absence de Karim Benzema, la hiérarchie des avant-centres de l'équipe de France restait floue derrière Olivier Giroud. Entre Kevin Gameiro, André-Pierre Gignac et Alexandre Lacazette, les solutions étaient nombreuses mais aucune n'avait convaincu. En une semaine et deux matches, Kevin Gameiro a semé la concurrence. Son doublé face à la Bulgarie et sa complémentarité avec Griezmann l'installent confortablement dans le groupe et en écartent Gignac. S'il est de retour pour le rendez-vous de novembre, Giroud sentira sur sa nuque le souffle de Gameiro. Pour le moment, le Gunner reste l'option préférentielle pour son vécu en Bleu, son Euro réussi et sa complémentarité avec Griezmann. Mais la concurrence a pris du poil de la bête cette semaine.
  • L'avis de Didier Deschamps (après France-Bulgarie) : "Gameiro et Griezmann ont été complémentaires et efficaces, c'est la vérité de ce soir. Je suis content pour eux et pour l'équipe. Le fait qu'ils jouent en club signifie qu'ils répètent leurs automatismes au quotidien, c'est bien de le faire en Bleu aussi."
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Kevin Gameiro (France-Bulgarie)

Crédit: AFP

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