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Equipe de France - Raphaël Varane : "Dans les moments chauds, on se serre les coudes"

ParAFP

Mis à jour 02/10/2017 à 19:37 GMT+2

QUALIFICATIONS COUPE DU MONDE 2018 - "On aimerait avoir plus de régularité", mais "dans les moments chauds, on sait répondre présent", assure à l'AFP le vice-capitaine et défenseur des Bleus Raphaël Varane, avant le déplacement délicat en Bulgarie, en éliminatoires du Mondial 2018 samedi.

Raphael Varane à Clairefontaine le 21 mars 2016

Crédit: AFP

Faut-il s'inquiéter pour les Bleus avant cette rencontre cruciale en Bulgarie ?
R.V : "S'inquiéter ? Non (sourire) ! Il faut être motivés, concentrés, parce que c'est un moment clé, un moment décisif. On a une bonne équipe, on a un bon groupe. On doit être confiant sur nos capacités. Il y a un très bel enjeu, c'est ce qu'on aime. On veut prendre du plaisir et se qualifier pour cette Coupe du monde, c'est l'objectif".
Quel est votre rôle dans ce genre de match, en tant que vice-capitaine ?
R.V : "Mon expérience à ce niveau-là est un plus. Ca permet d'aborder ce genre de rencontre avec de l'envie et de la sérénité. On sait que ça ne sera pas facile. Il va falloir avoir la tête froide et mettre beaucoup d'envie".
Compte tenu de la blessure de Laurent Koscielny, vous allez sans doute être associé à Samuel Umtiti en défense. Vous avez très peu joué avec lui. Est-ce une difficulté supplémentaire ?
R.V : "On a la chance d'avoir un groupe qui a beaucoup de ressources, des joueurs complémentaires qui jouent dans les plus grands clubs en Europe. Je ne vois pas ça comme un problème. Même si avec "Sam' on n'a pas beaucoup joué, je pense qu'on se connaît assez bien".
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Raphael Varane avec Dimitri Payet en équipe de France - 2017

Crédit: Getty Images

Comment expliquez-vous que les Bleus alternent le très bon et le décevant pendant les qualifications ?
R.V : "La dynamique positive a été lancée en 2013 avec les barrages contre l'Ukraine, quand on était dos au mur. C'est un peu une caractéristique de cette équipe. Dans les moments chauds, on sait se serrer les coudes, répondre présent. Bien sûr qu'on aimerait avoir plus de continuité et réussir à être plus régulier. Après, c'est un groupe qui est encore jeune. C'est là en tout cas où on a notre marge de progression, on en est conscient".
Vous venez de prolonger au Real Madrid jusqu'en 2022. Vous avez même dit que vous voudriez finir votre carrière là bas...
R.V : "Madrid, ça fait six ans, j'ai prolongé. J'en suis très heureux et fier. Le Real c'est vraiment une institution, ça serait magnifique d'être là encore de nombreuses années. Je vois ça comme un privilège. Beaucoup de joueurs aimeraient le faire et peu y arrivent. Mais j'espère que je me poserai ce genre de questions dans très longtemps..."
J'aime mon style de jeu
En mai 2016, vous expliquiez à l'AFP vouloir passer un cap dans ce club. Avez-vous le sentiment de l'avoir franchi et quels sont les prochains objectifs ?
R.V : "J'ai passé un cap sur les derniers mois. L'année dernière, ça a été une saison à quasi 40 matches avec Madrid. Je continue à progresser. Il y a eu une victoire en Ligue des champions, une Supercoupe d'Europe, une Supercoupe d'Espagne, une Liga... En peu de temps il s'est passé beaucoup de choses. J'en suis très content, ça a été une évolution assez rapide".
Que vous apporte votre entraîneur Zinédine Zidane ?
R.V : "Il m'apporte dans beaucoup de domaines. Dans mon attitude, dans mon jeu, dans mes prises de risques. C'est quelqu'un qui ne me laisse pas dans ma zone de confort. Je prends plus de responsabilités sur le terrain. J'essaie d'être le premier relanceur, de trouver des passes verticales, de monter balle au pied. C'est quelqu'un qui a une énorme expérience. C'est une chance de l'avoir pour ma progression".
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Raphaël Varane et Zinédine Zidane lors d'une séance d'entraînement du Real Madrid, le 5 janvier 2016

Crédit: Panoramic

A une époque, on vous reprochait de ne pas être assez agressif sur le terrain. C'est du passé ?
R.V : "J'ai mon style de jeu. On peut me critiquer là dessus, il n'y a pas de problème. Maintenant, j'essaye d'être performant avec mes qualités. Après, je pense être plus complet à 24 ans que je ne l'étais à 18 ans. On parle de maturité pour mon poste autour de 28 ans. C'est normal que j'évolue".
Parlez-vous des Bleus avec Karim Benzema, comprenez-vous son absence ?
R.V : "Régulièrement, on me parle de lui. Je vais finir par être son avocat (sourire). Karim, c'est un très grand joueur. On parle bien sûr de l'équipe de France, il suit l'équipe de France. Maintenant la situation est telle qu'elle est. Le sélectionneur a été clair. Il n'y a rien d'autre à ajouter".
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Benzema : ''Les Bleus ? J’y crois mais ça n’est pas une obsession''

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