L'Espagne qualifiée après sa victoire contre l'Albanie (3-0) et le nul de l'Italie

L’Espagne fonce unie vers le Mondial russe. Avec une première période aboutie et une seconde maîtrisée face à l’Albanie (3-0), la Roja a validé son ticket pour sa première compétition internationale sous la direction de Julen Lopetegui.

Car dans le même temps, la Nazionale a concédé le nul (1-1) dans le dernier quart d’heure face à la Macédoine. Au-delà de l’aspect sportif, le fait majeur de la soirée au stade José Rico Pérez d’Alicante restera la belle ovation au remplacement de Gérard Piqué, constamment sifflé par une frange du public pour son engagement assumé en faveur du référendum en Catalogne.

Le sélectionneur espagnol aura des problèmes de riche pour composer son effectif en mai prochain. Pour l’avant-dernier match d’éliminatoires qu’il terminera invaincu en cas de victoire ou nul lundi face à Israël, Lopetegui a été récompensé pour ses choix osés.

Le jeune latéral droit de la Real Sociedad Alvaro Adriozola (21 ans) a été très actif sur son flanc droit. Mais c’est surtout l’attaquant du FC Valence Rodrigo qui s’est signalé pour sa première titularisation avec la Roja. Son ouverture du score a résumé son sens du but : un contrôle orienté de la poitrine dos au but suivi d’une demi-volée croisée en taclant (1-0, 16e).

En accélérant le jeu avec parcimonie face à une équipe albanaise agressive (5 cartons jaunes), l’Espagne a su rapidement faire le break en redoublant les passes avec un minimum de touches de balle. C’est à l’issue d’un de ces mouvements collectifs qu’Isco a décoché un tir sous la barre sur une passe décisive assurée par David Silva (2-0, 23e).

Presque trop sûrs d’eux, les coéquipiers de David De Gea ont délaissé leur gardien sur un contre albanais conclu par une tête sur la barre de Azdren Llullaku (25e). Un avertissement auquel ils ont immédiatement répondu. Sur un centre d’Odriozola, Thiago Alcantara s’est arraché pour marquer de la tête (3-0, 27e) et enlever le doublé à son cousin Rodrigo qui paraissait mieux placé.

A la pause, le score et la victoire était acquis pour les Espagnols. Le rythme a d’ailleurs baissé d’un ton en seconde période et il a fallu la sortie de Gérard Piqué pour réveiller un public déterminé à soutenir le défenseur du Barça, passé plus tôt au bord de la maladresse fatale sur une action anodine (45e+1). En revanche, la qualification n’était pas encore en poche en raison de l’ouverture du score italienne de Giorgio Chiellini (40e) juste avant la pause face à la Macédoine.

Mais le buteur et son ex-coéquipier de la Juve se sont faits prendre de vitesse par une contre-attaque conclue par un tir croisé d’Aleksandar Trajkovski (77e). Avec le nul concédé sur sa pelouse de Turin (1-1), la Nazionale a mis fin au suspense dans le groupe G et disputera les barrages en novembre prochain.