Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

L'antisèche de France - Finlande (2-0) : Une victoire, enfin, et beaucoup plus que ça

Maxime Dupuis

Mis à jour 08/09/2021 à 07:30 GMT+2

QUALIFICATIONS COUPE DU MONDE 2022 - L’équipe de France a retrouvé le chemin de la victoire, mardi soir à Lyon. En battant la Finlande (2-0), les Bleus ont mis fin à une série de cinq matches nuls et conclu cette trêve internationale sur une note plus que positive. Les hommes de Didier Deschamps ont mis tous les ingrédients nécessaires à une soirée réussie et jouée dans l’esprit, de nouveau.

Pogba et Griezmann à la fête

Crédit: Getty Images

Le jeu : L’effet miroir, acte II

Elle ne nous avait pas forcément manqué. Mais la défense à trois axiaux est revenue sur le devant de la scène, mardi. Un peu plus de deux mois après sa tentative avortée face à la Suisse, Didier Deschamps a décidé de lui redonner vie, contre un adversaire qui organise également son arrière-garde autour de trois axiaux. DD aime les effets miroir. Celui de mardi n’était heureusement pas déformant.
Avec le bizuth Théo Hernandez à gauche, une défense centrale composée de Varane, Kimpembe et Zouma, un milieu Rabiot - Pogba et une animation triangulaire avec Griezmann en chef d’orchestre derrière Martial et Benzema, les Bleus n’ont - cette fois - pas raté leur entame, hormis un léger trou d’air après le premier quart d’heure. Plus que l’organisation, c’est l’intensité (bien supérieure à mercredi et samedi), l’envie de jouer vite et une expression offensive symbolisée par l’entente Benzema - Griezmann qui ont sauté aux yeux et mis la Finlande au tapis.
picture

Avec le 3-4-3, Deschamps a-t-il enfin trouvé son système ?

Les joueurs : La renaissance de Griezmann, la magie de Benzema

Karim Benzema et Antoine Griezmann ont éclairé la nuit lyonnaise. Le duo s'est enfin trouvé et ce fut spectaculaire. Le premier à la conclusion, magnifique, le second à la construction. Derrière, Presnel Kimpembe a dégoûté les Finlandais. Théo Hernandez a montré de la générosité.
picture

Les Bleus ont trouvé un duo, que faire avec Mbappé désormais ?

Le facteur X : Bouillantes tribunes

Eux n’ont pas déçu. Pas une fois. A Strasbourg ou à Lyon ce mardi, le public s’est hissé au niveau international. A la Meinau comme au Groupama Stadium, les tribunes ont une nouvelle fois donné raison à ceux qui réclament plus d’équipe de France en province. On en redemande aussi. Ce ne sera pas pour tout de suite… et c’est bien dommage.
picture

Une supportrice dans les tribunes du Groupama Stadium

Crédit: Getty Images

Le tweet historique

La stat : 11

Mardi, Théo Hernandez a fêté sa première sélection sous le maillot bleu, imitant son frère Lucas, arrivé en équipe nationale il y a trois ans. La famille Hernandez est la onzième à compter deux frères internationaux dans l’histoire de l’équipe de France. La première depuis les frères Revelli.

La décla : Antoine Griezmann

"On revient de cinq matches nuls, ça faisait long, on avait envie de gagner et ce soir on l'a fait de belle manière. Et en plus j'ai une immense fierté d'égaler Michel Platini en marquant mon 41e but."

La question : De Kiev à Lyon, qu’est ce qui a changé ?

Le football est un jeu extrêmement simple. Quand on le pratique avec un tant soit peu d’intensité, dans le ton et avec du rythme - si possible plus élevé qu’à Strasbourg ou Kiev -, la vie est plus belle. Et ça, peu importe le système retenu. Mardi, Didier Deschamps a sorti la carte à trois derrière, avec des pistons qui n’en sont pas forcément. Et pourtant, tout s’est bien passé. A part quelques minutes au sortir du premier quart d’heure, pour être tout à fait juste.
Dès le coup d’envoi, on a senti qu’il y avait un petit quelque chose de différent. Un coup franc rapidement joué, une mise en échec un peu plus virile qu’à l’accoutumée, de l’envie, de la simplicité. Théo Hernandez, petit nouveau gonflé comme un buffle, et Presnel Kimpembe, remonté lui comme un coucou, ont parfaitement symbolisé cette révolte du soir.
On ne sait pas si c’est le sentiment d’urgence relatif qui planait au-dessus de cette rencontre, après cinq matches nuls de suite et cinq rencontres passées à courir à un moment donné après le score. Il n’en reste pas moins que les Bleus de Lyon ont réussi ce qu’on attendait d’eux dans une configuration particulière et avec un onze qui était loin, sur le papier, d’être le meilleur. La preuve ultime que personne n’est indispensable. Sauf quand il est dans le ton. A ce sujet : mention spéciale au duo Benzema - Griezmann. L’un pour l’autre, les deux hommes en ont montré plus en 90 minutes qu’en un été. On n'a peut-être pas encore de trio. Mais un duo.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Plus de détails
Publicité
Publicité