Serie A : Grâce à Tevez, la Juventus s'impose sur la pelouse de l'AC Milan (0-1) et pointe en tête

Massimiliano Allegri s'est rappelé aux bons souvenirs de son ancienne équipe, samedi, en s'imposant à San Siro avec la Juventus Turin (0-1). Trois victoires en trois matches, aucun but encaissé. Pari tenu pour la Juventus. Sur un but de Tevez consécutif à une passe de Pogba (71e), la "Vieille Dame" inflige son premier revers de la saison au Milan (1-0) et en profite pour prendre les commandes de la Serie A.

Pippo Inzaghi passait son premier test à San Siro samedi soir, en recevant la Juventus Turin de Massimiliano Allegri. Une fois la poignée de main entre l’ancien et le nouveau coach des Rossoneri faite, chaque équipe a pu se jauger dans un San Siro plein à ras bord. Le nouveau Milan, emmené par un Jérémy Mènez en faux 9, a tenu à montrer les muscles et faire parler l’orgueil. Les premiers contacts sont rudes, et la Juventus met trente minutes avant de rentrer dans son match, alors qu’Honda, d’une tête bien stoppée par Buffon sur sa ligne, se procure la plus belle occasion milanaise de la rencontre (27e). Quelques minutes plus tard, la Juve accélère et Llorente vient inquiéter Abbiati (31e). Il est ensuite sauvé par son poteau sur une frappe de Marchisio de 25 mètres (37e).

La Juventus accélère en seconde période, et, tel un boa, étouffe petit à petit un Milan qui fatigue. A l'orée des vingt dernières minutes, Tevez, auteur d’une bonne partie, trouve Pogba en pivot, qui lui remet une subtile passe. L’Apache attend qu’Abbiati se couche pour assommer le Milan (0-1, 71e). Il peut sortir sa tétine et célébrer une belle semaine.

Passeur décisif, Paul Pogba a brillé au coeur d'un milieu pourtant privé de Pirlo (blessé) et de Vidal (entré à la 75e). "La Pioche" a maîtrisé l'entrejeu milanais, bien aidé par Roberto Pereyra, remplaçant de Vidal. Présent devant, intraitable derrière, le jeune Français a même été applaudi à plusieurs reprises par le public de San Siro. De son coté, Menez a beaucoup tenté, parfois réussi, mais n’a pas été aussi flamboyant qu'à Parme dimanche dernier. Une performance à l’image de son équipe : s’il était bien trop tôt pour juger de son niveau réel après le match contre la moyenne équipe de Parme, il serait trop facile de critiquer Menez ou le Milan pour ne pas avoir réussi à forcer le verrou de la Juventus, qui n’a toujours pas sauté cette saison. Cette année, il faudra se lever tôt pour perforer le coffre-fort bianconero.