L'AC Milan s'impose à Rome (0-2) et poursuit sur sa lancée

Sale semaine pour l'AS Rome. Après avoir été surpris face au Shakhtar Donetsk en Ligue des champions, la Louve a perdu sur son terrain face à l'AC Milan. Tombés sur une défense de fer, les Romains ont été incapables de trouver la solution, dimanche soir. Les Rossoneri ont fait la différence en seconde période grâce à ses jeunes pousses, Patrick Cutrone (20 ans) et Davide Calabria (21 ans). A une semaine du choc face à l'Inter, le Milan réaffirme son invincibilité qui dure depuis le mois de décembre.

Il fallait voir comment Gennaro Gattuso gesticulait sur son banc, laissant à penser que l'AC Milan jouait à 12 contre 11 sur la pelouse du Stade Olympique. Très disciplinés, ses hommes ont résisté aux offensives souvent vaines des Romains, sans étincelle. Passée une première période aussi rythmée que fermée, le scénario a tourné à l'avantage des Rossoneri. Après avoir fait le dos rond, les Milanais ont rivalisé d'efficacité pour punir leurs adversaires. Grâce à un très bon travail de Franck Kessié dos au but, Suso a pu centrer pour Patrick Cutrone, auteur de l'ouverture du score (0-1, 48e).

Cela ne pouvait pas plus sourire aux Milanais, qui se sont remis en mode forteresse et ont procédé en contre. L'un d'entre eux a d'ailleurs permis à Davide Calabria d'enfoncer le clou à l'issue d'un une-deux avec Nikola Kalinic (0-2, 74e). Malgré l'entrée en jeu d'Edin Dzeko peu après l'heure de jeu, les Romains ont été incapables de réagir pour réellement contourner le bloc bas milanais. On a même été davantage proche du 0-3 mais Hakan Calhanoglu était trop juste sur un énième centre de Suso et Fabio Borini a trop ouvert son pied dans les arrêts de jeu.

Pour l'AS Rome, les conséquences au classement de ce deuxième revers de rang, toutes compétitions confondues, sont directes car elle perd sa troisième place et se retrouve cinquième derrière la Lazio et l'Inter Milan. De son côté, l'AC Milan prépare le derby de la meilleure des manières et confirme sa renaissance sous l'impulsion d'un Gattuso ayant encore des fourmis dans les jambes. Arsenal, son prochain adversaire en Ligue Europa, est prévenu : ces Rossoneri sont durs à bouger et ne manquent pas de (jeunes) talents.