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Gervinho : "J'aime l'ambiance en Italie, c'est ce qui m'a poussé à revenir ici"

Guillaume Maillard-Pacini

Mis à jour 26/09/2018 à 19:06 GMT+2

SERIE A - De retour en Italie après deux saisons et demi à l'Hebei Fortune, en Chine, Gervinho fait déjà des ravages. Étincelant avec Parme, l'ancien joueur du LOSC, toujours aussi rapide et virevoltant, rayonne avec son nouveau club. S'il continue de suivre la Ligue 1, Gervinho avoue être un "amoureux" de la Serie A. Entretien.

Parma's Ivorian forward Gervinho celebrates after scoring a goal during the Italian Serie A football match Parma vs Juventus on September 1, 2018 at Ennio Tardini stadium in Parma

Crédit: Getty Images

Gervinho, vous venez d'inscrire un but après une percée de 82 mètres (contre Cagliari, samedi). Vous nous le racontez ?
Gervinho : Il fait partie des plus beaux buts de ma carrière. C'est quelque chose qui est arrivé spontanément, je n'ai pas réfléchi. Quand je suis arrivé aux 16 mètres, j'ai vu que je pouvais finir l'action tout seul. J'ai marqué et j'en suis content.
Vous avez 31 ans et vous êtes toujours aussi rapide. Un secret ?
G. : C'est naturel. Au fur et à mesure qu'on prend de l'âge, c'est vrai qu'on peut perdre certaines choses. Mais d'autres sont naturelles, comme la vitesse. Il y a aussi beaucoup de travail, cela demande beaucoup d'efforts, de sacrifices. C'est un ensemble, il faut aussi faire attention à certaines choses pour garder de la vitesse.
Pouvez-vous nous parler de votre expérience en Chine ?
G. : C'était une bonne expérience, je ne garde que le positif. J'ai joué deux ans et demi à l'Hebei Fortune, ça s'est bien passé. Je ne retiens vraiment que le positif, c'était un club qui venait de monter. On l'a aidé, je suis parti la tête haute, avec des bons souvenirs. On a accompli notre devoir. J'en garde une très bonne impression.
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Gervinho, alors en Chine

Crédit: Other Agency

A Rome, il n'y a jamais de temps...
Avez-vous été surpris quand Parme vous a contacté cet été ?
G. : Non. Il fallait faire le bon choix. Je me sens bien en Italie, c'est vrai. J'aime le football italien, j'ai appris à aimer ce pays quand j'étais à l'AS Rome (août 2013 - janvier 2016). Chaque ville a une équipe, j'aime l'ambiance... C'est ce qui m'a poussé à revenir ici l'été dernier. J'espère pouvoir contribuer au maintien de Parme, c'est l'objectif. Ils viennent de loin, cela n'a pas été simple.
Vous avez un déplacement périlleux ce mercredi à Naples (20h30). L'espoir, c'est le nul ?
G : On ne va pas calculer. On sait que rien n'est impossible dans la vie, encore moins dans le football. On l'a bien vu lors de notre victoire contre l'Inter à Milan (0-1, le 15 septembre). On vient à Naples pour faire un résultat, même si c'est une grande équipe. On espère ramener au moins un point, on verra bien...
Revenons sur votre expérience à la Roma. Quels souvenirs gardez-vous ?
G : C'est un très bon souvenir. J'ai passé deux merveilleuses années, même si on n'a rien a gagné. Je suis vraiment resté marqué par mon expérience romaine. J'aime beaucoup ce club. La crise de résultats du club cette saison ? Ils ont beaucoup changé, il y a des jeunes joueurs. Ce n'est pas simple, il faut du temps. Même si à Rome, il n'y a jamais de temps... Les anciens vont guider les jeunes. Ce n'est jamais simple de jouer à la Roma.
Êtes-vous toujours en contact avec Rudi Garcia ?
G : Oui, on s'appelle, on s'écrit. On ne travaille plus ensemble mais on est toujours en contact. On a passé de merveilleux moments ensemble. J'ai passé la majeure partie de ma carrière avec lui, c'est un grand coach. Il se classe dans les meilleurs. Il est maintenant à l'OM, un grand club français. Depuis qu'il est arrivé, cela se passe bien. Je ne suis pas surpris de la manière dont il travaille.
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Rudi Garcia et Gervinho célèbrent le titre de champion de France du LOSC le 22 mai 2011

Crédit: Eurosport

L'OM ? Ce n'était pas le moment
Quand il est arrivé à l'OM, il y a eu beaucoup de rumeurs sur votre possible arrivée...
G : Ce n'était pas le moment. Cela faisait quelques mois que j'étais en Chine. Ce n'était pas évident de quitter tout de suite ce championnat. C'est vrai que les gens ont de suite pensé à ça car le coach m'emmène souvent où il passe... Dans ce contexte, avec Marseille, c'était un peu différent.
Vous suivez toujours le LOSC, avec qui vous avez réalisé le doublé Coupe-championnat en 2010-2011 ?
G : J'ai été très stressé l'année dernière. Voir Lille descendre, ce n'était pas concevable. Je pense que les jeunes joueurs ont compris que le LOSC ne pouvait pas descendre. Christophe Galtier a réalisé un grand travail, ce n'était pas simple. Cela continue cette saison. Les dirigeants n'ont pas commis les même erreurs que l'an passé. Je suis content de les revoir à ce niveau. J'ai ma maison à Lille. Donc oui, je suis toujours supporter du LOSC.
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