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"Balotelli méritait des claques", "Felipe Melo est une pomme pourrie" : Chiellini tacle à la gorge

Vincent Bregevin

Mis à jour 09/05/2020 à 13:47 GMT+2

SERIE A - Dans une longue interview accordée au quotidien La Republicca avant la sortie de son autobiographie, Giorgio Chiellini a vigoureusement taclé Mario Balotelli. Le défenseur de la Juventus a eu des mots très durs concernant l'attitude de Super Mario mais aussi la personnalité de Felipe Melo, son ancien coéquipier à la Juve.

Giorgio Chiellini et Mario Balotelli lors de Juventus-Brescia, le 16 février 2020

Crédit: Getty Images

Mario Balotelli en a pris pour son grade. Il n'est pas le seul d'ailleurs. Giorgio Chiellini n'a pas manié la langue de bois dans un entretien à La Republicca, parue samedi en marge de la sortie de l'autobiographie du défenseur de la Juventus Turin. L'international italien a notamment évoqué le cas de l'attaquant passé par Nice et Marseille. Avec des mots particulièrement forts, il a fustigé l'attitude de "Super Mario" quand il l'a côtoyé en équipe d'Italie.
"Balotelli est une personne négative, sans respect pour le groupe, a lancé Chiellini. Lors de la Coupe des Confédérations face au Brésil, en 2013, il ne nous a jamais donné le moindre coup de main, il méritait des claques. Quelqu'un a dit (Mino Raiola, l'agent de Balotelli, NDLR) qu'il faisait partie des cinq meilleurs joueurs au monde, mais pour moi il n'a jamais été dans le Top 10 ou dans le Top 20."

"Felipe Melo, lui, c'est le pire des pires !"

Chiellini s'en est également pris à Felipe Melo, le milieu brésilien passé par la Juventus Turin entre 2009 et 2011. Là aussi, sans langue de bois. "Lui, il est encore pire, c'est même le pire des pires, a lancé Chiellini. Je ne peux pas supporter les gens irrespectueux, ceux qui veulent toujours s'opposer aux autres. Il y avait toujours de la bagarre avec lui. Je l'ai dit à mes dirigeants : c'est une pomme pourrie !"
D'éventuelles retrouvailles pourraient s'avérer tendues tant le défenseur turinois n'a pas mâché ses mots. Il les assume. "Je n'ai pas de rancune, je n'y fais pas attention, a-t-il assuré. Si je dois partager quelque chose avec eux je le ferai. Je ne suis pas le meilleur ami de tout le monde, mais ce sont les deux seules personnes qui ont franchi la limite de l'acceptable. Pour ma part, le problème n'est pas de bien jouer ou de mal jouer, ou de sortir, mais bien si quelqu'un manque de respect ou n'a rien en lui. Une fois ça passe. Quand c'est récurrent, ça ne passe plus."
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Felipe Melo (Inter) et Mario Balotelli (AC Milan) lors du derby en 2016.

Crédit: AFP

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