Serie A - Sans briller, l'AC Milan enchaîne pour rester au contact

Un petit Milan, mais une grande victoire. Sur la pelouse de l’Hellas Vérone, en cruel manque de points cette saison, les champions en titre se sont longtemps cassés les dents avant d’être délivrés par Sandro Tonali (1-2). Quelques jours après leur douloureuse défaite face à Chelsea en Ligue des champions, les Rossoneri se sont remis la tête à l’endroit pour reprendre la troisième place du classement de Serie A, à trois longueurs de Naples. Ce n’était pas leur plus beau match, mais qu’importe.

L'AC Milan s’en est sorti, un peu au forceps. Il faut avouer que l’Hellas Vérone a joué crânement sa chance de la première à la dernière seconde, contraignant les hommes de Stefano Pioli à se méfier pendant tout le match. Vérone aurait pourtant pu plonger quand Miguel Veloso a marqué contre-son-camp, après une superbe accélération de Rafael Leao (0-1, 9e). Les Milanais n’avaient pas montré grand-chose jusque-là, hormis une tentative de lob d’Olivier Giroud (3e). L’attaquant français aurait d’ailleurs pu très vite inscrire le but du break, mais son tir est passé juste à côté (11e). Une occasion que les Rossoneri ont bien failli regretter.

Car Vérone, très offensif chez lui, a trouvé les ressources pour égaliser, et n'avait rien d'un 18e de Serie A ce dimanche soir. C’est Koray Günter qui a permis à son équipe de revenir, avec un tir dévié par Matteo Gabbia (1-1, 19e). Ce but a totalement relancé le suspense, puisque le Milan ne s’est jamais montré impérial, et puisque Vérone était bien décidé à arracher un résultat. Au retour des vestiaires, Ante Rebic, tout juste entré, a failli redonner l’avantage au Milan, mais a buté sur Lorenzo Montipo (49e). Cette occasion franche n’a pas tempéré Vérone, qui a trouvé la barre sur une tête de Roberto Piccoli (56e), par ailleurs auteur d’une reprise trop tendre (64e), tandis qu'une ultime situation chaude a fait trembler Ciprian Tatarusanu (90e).

Finalement, l'AC Milan a ajusté son costume de patron pendant cinq petites minutes. Le temps d’obliger Montipo à assurer deux arrêts de suite (76e), de permettre à Divock Origi d’envoyer un missile (78e) et, surtout, de repasser devant au tableau d’affichage grâce à Sandro Tonali. Parfaitement servi dans l’axe, il n’a pas loupé son face-à-face avec le gardien de Vérone (1-2, 81e). Milan, à défaut d’être très serein, prouve une fois encore sa capacité à rebondir rapidement. Ses deux défaites face à Chelsea sur la scène européenne ont été suivies par autant de succès en Serie A. Dans l’optique de conserver le Scudetto, ça compte.