Serie A : Victor Osimhen pris pour cible par des cris racistes lors de la victoire de Naples à Vérone (2-5)

ParAFP

Publié 15/08/2022 à 22:35 GMT+2

SERIE A - Pour lancer sa saison en championnat, Naples n'a pas fait les choses à moitié. Les Partenopei ont signé un large succès sur la pelouse du Hellas Vérone, lundi soir (2-5). Une rencontre toutefois ternie par des insultes à caractère raciste proférées à l'encontre de Victor Osimhen, buteur juste avant la pause. Des incidents rappelant ceux survenus la saison dernière, au même endroit.

Victor Osimhen

Crédit: Getty Images

Naples, contraint de se réinventer sans Kalidou Koulibaly, Lorenzo Insigne ni Dries Mertens, a fait le spectacle sur le terrain de l'Hellas Vérone (2-5), lundi, pour ses débuts en Serie A. Mais la rencontre a aussi été marquée par quelques insultes racistes visant Victor Osimhen. Le buteur nigérian du Napoli a été, comme la saison dernière dans le même stade, la cible de cris racistes descendus du virage des ultras véronais après avoir marqué juste avant la pause, selon un photographe de l'AFP.

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Pas de quoi déstabiliser Osimhen ni le Napoli, qui s'est découvert, avec Khvicha Kvaratskhelia, un remplaçant déjà efficace sur l'aile gauche orpheline de Lorenzo Insigne : le jeune Géorgien (21 ans) a lui aussi marqué et offert un but. Comme lors de sa gifle initiale (1-4) contre l'équipe de Serie B Bari en Coupe d'Italie il y a une semaine, l'Hellas a pourtant marqué en premier par l'intermédiaire de Kevin Lasagna (29e) et réussi à égaliser à la reprise grâce à Thomas Henry (48e).

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Mais l'ex-équipe d'Igor Tudor, désormais entraînée par Gabriele Cioffi, doit elle aussi repartir sans quelques joueurs clés, dont l'attaquant Giovanni Simeone attendu prochainement à Naples. Les Azzurri ont renversé la situation sur une tête de Kvaratskhelia (37e) puis une reprise d'Osimhen (45+3e), accueillie pendant quelques secondes par des cris racistes.

Esultanza Victor Osimhen, Verona-Napoli, Getty Images

Crédit: Getty Images

La saison dernière, pour des chœurs racistes visant déjà Osimhen et Kalidou Koulibaly, Vérone avait été condamné à disputer une rencontre avec un virage fermé. Passée la frayeur de l'égalisation véronaise au retour des vestiaires, le Napoli s'est échappé grâce à Piotr Zielinski (55e), Stanislav Lobotka (65e) et Matteo Politano (79e).

"C'est important de bien commencer, parce qu'on a perdu des joueurs clés, de vrais leaders. C'est à nous de prendre les choses en main", s'est félicité Osimhen dans son interview post-match sur DAZN, où il n'a pas été interrogé sur les cris l'ayant visé. La rencontre avait été précédée d'une minute de silence à la mémoire de l'ex-gardien de but Claudio Garella, champion d'Italie avec les deux équipes dans les années 1980.