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Le Barça a tout pour signer un nouveau sextuplé : pourquoi il serait différent de celui de Guardiola

Glenn Ceillier

Mis à jour 11/08/2015 à 20:13 GMT+2

SUPERCOUPE D'EUROPE - Le FC Barcelone vise un quatrième titre sur les six possibles en 2015 avec la Supercoupe d'Europe ce mardi soir contre Séville (20h45). Le Barça a les moyens de rééditer son formidable sextuplé de 2009 avec Pep Guardiola. Mais celui-ci serait tout aussi particulier.

Luis Enrique avec le drapeau du FC Barcelone

Crédit: Panoramic

"Le triplé relève désormais d'un passé merveilleux. Maintenant, ce qui nous intéresse, c'est le sextuplé". Luis Enrique a annoncé la couleur : comme Pep Guardiola, il veut repousser les limites de l'excellence avec son équipe. La saison reprend déjà pour le FC Barcelone. Et les objectifs n'ont pas changé : il faut tout rafler. Après avoir décroché la Liga, la Copa del Rey et la Ligue des champions, la formation barcelonaise repart en chasse. Avec l'ambition de marcher encore un peu plus sur les traces de son illustre prédécesseur, le Barça 2009 qui avait accroché à son palmarès les six trophées de l'année civile.
Pour aller chercher ce fameux sextuplé, le FC Barcelone n'a pas de quoi trembler. Sur le papier, ces trois trophées lui tendent les bras. A Tbilissi, en Géorgie, le Barça affronte le FC Séville en Supercoupe d'Europe ce mardi soir, avant de disputer la Supercoupe d'Espagne contre l'Athletic Bilbao (14 et 17 août) puis le Mondial des clubs en décembre. Rien de bien terrifiant même si Neymar (victime des oreillons) va manquer les deux Supercoupes. Six ans après, le Barça a tout pour rééditer cette performance historique et égaler la moisson de six titres réussie en 2009. Egaler. Mais de manière différente.

Le sextuplé... avec la même équipe !

Luis Enrique va tenter d'y parvenir sans avoir apporté de sang neuf à son groupe. Le technicien blaugrana ne pourra compter sur aucun renfort pour le début de cet exercice 2015-2016. Pendant six mois et jusqu'à la fin de l'interdiction de transfert du club catalan en 2016, le Barça ne peut pas enregistrer de nouveaux joueurs dans son effectif. Contrairement à Pep Guardiola qui avait bousculé son animation offensive en lâchant Samuel Eto'o pour Zlatan Ibrahimovic, Luis Enrique va repartir sans nouvelles têtes d’affiches : Arda Turan, transféré de l'Atletico Madrid, et le latéral espagnol Aleix Vidal, arrivé du FC Séville, vont devoir patienter.
Un avantage ou un inconvénient ? Les deux parties se défendent. C'est un plus dans le sens où le collectif est déjà en place, à l'instar des automatismes. Mais c'est aussi un risque de voir la lassitude s'installer. Messi, Iniesta and co ont déjà démontré dans le passé qu'ils savaient garder leur motivation intacte. A Luis Enrique de trouver les mots pour que cela perdure. Mais ce n'est peut-être pas si anodin que ça.
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Luis Enrique avec Xavi au FC Barcelone en 2015

Crédit: Panoramic

Trois titres à aller chercher… sans Xavi

Dans cette quête, le départ de Xavi n'est pas non plus innocent. Oui, il n'avait plus le même rendement. Oui, il s'est souvent contenté de bouts de matches la saison passée. Mais Xavi, c'était le Barça qui gagne tout. Il incarnait son identité de jeu mais pas seulement. L'idole barcelonaise est partie au Qatar. Luis Enrique a perdu un leader et un élément capital dans la vie du groupe et du vestiaire.
Il reste bien sûr Andres Iniesta, Sergio Busquets ou encore Lionel Messi et Javier Mascherano. Mais le départ de Xavi va laisser un vide en termes de leadership. Le genre de détail qu'il ne faut pas négliger quand on veut enchaîner les succès. Conclure ce sextuplé sans Xavi marquerait le début d'une nouvelle phase pour le Barça. Pour Luis Enrique, y parvenir sans lui donnerait encore un peu plus de singularité à cet exploit.
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