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Thierry Henry : "Je crois que je peux être un entraîneur à succès"

Eurosport
ParEurosport

Publié 21/08/2019 à 19:56 GMT+2

Sept mois après, Thierry Henry s'est enfin exprimé. Licencié par l'AS Monaco le 24 janvier, trois mois après sa prise de fonction, l'ancien attaquant des Bleus a accordé une interview au Telegraph. Au cours de celle-ci, l'ancien assistant de Roberto Martinez pour la sélection belge est revenu sur son expérience monégasque et son avenir, qu'il espère florissant.

Thierry Henry

Crédit: Getty Images

Thierry Henry est sorti de son silence. Enfin. Sept mois après son licenciement de l'AS Monaco, le meilleur buteur de l'histoire des Bleus assure ne rien regretter malgré sa courte expérience de trois mois avec le club de ses débuts. Une expérience qu'il juge positive et dont il est "fier".
J'ai beaucoup appris
"Il y a quelque chose que je dis toujours. Vous gagnez ou vous apprenez et, comme vous pouvez l’imaginer, j’ai beaucoup appris, déclare-t-il. J’ai toujours Monaco dans mon cœur, c’est le club qui m’a donné ma première opportunité en tant que joueur et ma première occasion en tant qu’entraîneur, je serai toujours reconnaissant envers ceux qui m’ont donné ça, les gens sont là, certains sont partis. Je n’ai aucun regret sur ce qu'il s’est passé. C’était une tâche très difficile et j’ai senti que si j’avais eu plus de temps, j’aurais pu en faire plus." Son seul regret ? "Si j'avais su que ne je resterais que trois mois, alors j'aurais peut-être agi différemment, mais j'essayais de planifier quelque chose pour l'avenir et le faire en si peu de temps est très difficile", poursuit-il.
Désormais, le recordman de buts avec l'équipe de France veut aller de l'avant et voit loin. Très loin. Car Henry est toujours décidé, plus que jamais, à entraîner un club capable d'exploiter ses prédispositions dans le coaching. "Je veux le faire parce que j'aime le jeu, c'est ma vie, ma passion, assène-t-il. Traitez-moi de fou si vous voulez, mais j'aime le football et je crois que je peux être un entraîneur à succès. Je ne pense pas à la douleur, je ne pense pas à l'échec. Je n'aime pas la facilité. J'aime diriger et c'est à moi de faire en sorte que ça arrive."
Mais dans sa soif de rester n°1, le plus dur reste à trouver un club. Car s'il assure avoir "reçu cinq appels. Certains n’étaient pas ce que je cherchais et d’autres en tant que numéro deux. Des offres très intéressantes", assure-t-il, Thierry Henry est toujours à la recherche du projet idoine. "Lorsque vous êtes un joueur sous contrat, vous avez toujours un match pour montrer aux gens qu'ils ont tort. En tant qu'entraîneur, il faut attendre un autre contrat. C'est frustrant et énervant car il n'y a pas de match pour faire vos preuves. Dans la vie, si vous échouez, vous vous relevez et vous vous battez. Mais quand vous êtes entraîneur, si vous échouez, vous vous levez et vous attendez pour vous battre." Thierry Henry attend désormais son prochain défi.
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Thierry Henry

Crédit: Getty Images

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