"Ce qui doit arriver arrivera..." : Pochettino ouvre la porte au Real après le départ de Zidane

Zinedine Zidane n'a donc rien perdu de sa technique légendaire. En prenant le monde entier à contre-pied jeudi en annonçant son départ du Real Madrid, quelques jours après avoir remporté sa troisième Ligue des champions, l'entraîneur français a provoqué un véritable séisme sur la planète football. Surpris par ce choix, Florentino Pérez, le président madrilène, doit maintenant remplir la lourde tâche de trouver le successeur de ZZ. Et un nom semble, à l'heure actuelle, en pole position : celui de Mauricio Pochettino.

Si cet intérêt du Real Madrid pour le coach argentin n'est pas nouveau, il doit faire face à un nouvel obstacle. Et pas des moindres. Le 24 mai dernier, Pochettino a en effet prolongé son contrat avec Tottenham jusqu'en 2023. "J'ai un engagement de cinq ans avec Tottenham et je suis très heureux d'être dans ce club. Mon engagement est maximal", a ainsi expliqué Pochettino lors de la présentation d'un livre qui lui est dédié ce vendredi. Forcément interrogé sur la possibilité de succéder à Zinedine Zidane, le technicien argentin a laissé la porte ouverte...

"Il faut que les choses soient fluides, il faut se détendre et profiter de chaque instant. Ensuite, ce qui doit arriver arrivera. Moi, je n'ai entre les mains que la possibilité de donner aux joueurs les meilleurs outils pour interpréter au mieux ce qu'on leur demande. Le reste n'est pas de mon ressort", confie l'entraîneur des Spurs. "Si le Real appelle, tu dois écouter. Mais cela ne dépend pas que de moi", a-t-il ajouté au Confidencial.

Si la succession de Zidane peut forcément paraître lourde à prendre, Pochettino assure que c'est pourtant tout l'inverse. "Evidemment, Zidane a beaucoup de mérite et je suis un grand admirateur de son travail, mais nous parlons là de joueurs qui sont parmi les meilleurs au monde, un effectif qui sait gagner", juge l'ancien joueur du PSG. "On peut penser que certains entraîneurs trouveraient difficile (de prendre la suite), qu'il faut être être courageux pour accepter un tel effectif ? Moi, je penserais plutôt le contraire..."

Et lorsqu'un journaliste anglais a expliqué à Pochettino que le banc du Real Madrid ne pouvait pas se refuser, ce dernier lui a répondu : "Vous avez le droit de penser ça... mais vous n'êtes pas moi."