Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Rongier n'est pas le seul cas farfelu : ces autres histoires improbables du mercato

Julien Pereira

Mis à jour 04/09/2019 à 09:07 GMT+2

Vous avez craint pendant quelques heures de découvrir les limites de l'absurde avec le transfert avorté de Valentin Rongier à l'Olympique de Marseille au bout du bout de la période des transferts ? Détrompez-vous. Alors que le départ du milieu nantais a finalement été acté mardi en qualité de joker, voici cinq autres histoires complètement folles de ce mercato d'été.

Shinji Okazaki lors d'un match amical entre Malaga et Majorque, le 1er août 2019

Crédit: Getty Images

L'aller-retour du "Terminator" Skrtel : 65 jours, 3 clubs

Le 29 juin dernier, Martin Skrtel était encore un joueur de Fenerbahçe. Depuis, il a connu… deux clubs. Libre de tout contrat, le défenseur de 34 ans s'engage avec l'Atalanta, le 9 août, notamment pour regoûter à la Ligue des champions. Mais, quelques heures avant la fermeture du marché italien, le 2 septembre, le club de Bergame publie un communiqué sur son site internet pour annoncer la rupture amiable du contrat de l'international slovaque.
Les raisons ? Elles sont floues. Après la défaite de son équipe face au Torino (2-3), l'entraîneur Gian Piero Gasperini évoque des problèmes tactiques et physiques. L'Atalanta le remplace par Simon Kjaer, arrivé en prêt. Tard dans la soirée, l'ancien joueur de Liverpool, lui, paraphe un contrat en faveur de l'Istanbul Başakşehir, vice-champion de Turquie en titre. Joli rebond.

Malcom, les "traditions" et le racisme

Pour Malcom, le Zenit Saint-Pétersbourg a dépensé une somme qu'il n'avait jamais dépensée depuis 2012 et les arrivées de Hulk et Witsel. Mais pour certains supporters du club, le montant du transfert ne compte pas. Ni le talent du joueur, ni son potentiel. Lors de la première entrée en jeu du Brésilien sous ses nouvelles couleurs, un groupe d'ultras déploie une inquiétante banderole : "Merci aux dirigeants pour leur fidélité aux traditions".
picture

Malcom

Crédit: Getty Images

Ce message fait référence à un document intitulé "Selection-12", écrit en 2012 par l'association de supporters Landskrona, dans lequel elle expliquait qu'elle n'était "pas raciste" mais qu'elle estimait que "l'absence de joueurs noirs au Zenit est tout simplement une tradition importante". Quelques jours plus tard, plusieurs médias russes évoquent un départ imminent de l'ancien attaquant du Barça. Son agent dément ces informations pour nos confrères de 20 Minutes. Le Zenit publie un communiqué pour assurer que "le sens de cette banderole a été déformé par les médias". Sur les réseaux sociaux, elle diffuse une vidéo de l'entrée en jeu de Malcom, acclamé par une majorité des supporters.

Okazaki, le joli coup qui a attendu une signature… et qui ne l'a pas obtenue

Dans la famille Al Thani, vous connaissez certainement l'émir Tamim ben Hamad, ancien Président-directeur général de QSI, propriétaire du Paris Saint-Germain. Mais connaissez-vous Abdullah Bin Nasser ? Lui détient le club de Malaga et gère le club avec une habileté toute relative. En juillet dernier, le patron du club valide l'arrivée de Shinji Okazaki, l'attaquant qui avait joué un rôle important dans la quête du titre décroché par Leicester, en 2016. Montant de l'opération ? 4 millions d'euros.
picture

Shinji Okazaki lors d'un match amical entre Malaga et Majorque, le 1er août 2019

Crédit: Getty Images

Problème, l'international japonais ne peut être inscrit à la Ligue tant que le propriétaire de Malaga n'a pas paraphé son contrat. Le joueur de 33 ans s'impatiente et José Luis Caminero, son directeur sportif, s'excuse publiquement en conférence de presse : "Je dois demander pardon car ce n'est pas normal qu'un joueur de sa qualité soit contraint d'attendre une signature aussi longtemps." En réalité, Al Thani fait traîner le dossier car il lui est impossible de faire entrer le salaire du joueur dans les clous imposés par les instances de la ligue espagnole. Résultat ? Malaga annonce, à la fermeture du marché, que son contrat a été rompu. Les supporters sont furieux.

En Turquie, Menemenspor a eu Jallow, mais attendait son homonyme

En théorie, Menemenspor est un club professionnel. Dans les faits, un peu moins. Mi-juillet, l'entité cherche à se renforcer en vue de son retour en deuxième division turque. Elle vise Lamin Jallow, joueur du club italien de Salerne, comme le rapporte le journaliste spécialiste des transferts, Gianluca Di Marzio. Elle pense donc contacter l'agent du Gambien et boucler le deal. Et officialise même la nouvelle.
Problème, le club se rend vite compte qu'il n'a pas recruté Lamin Jallow, mais un homonyme, Alpha Jallow, joueur évoluant à Alcochetense, en troisième division portugaise. Pour corriger son erreur, Menemenspor prétexte des examens non concluants lors de la traditionnelle visite médicale. Alpha Jallow est désormais sans club. Lamin Jallow, lui, appartient toujours à Salernitana.

Lucas Silva, le joueur du Real Madrid à la marge

Contractuellement, Lucas Silva est toujours un joueur du Real Madrid. Mais sur le site officiel du club, son nom n'apparaît nulle part. Le milieu de terrain brésilien ne peut même pas s'entraîner à Valdebebas. La raison ? Il ne dispose plus d'un permis de travail valide, après avoir enchaîné des prêts à l'Olympique de Marseille puis à Cruzeiro, ces quatre dernières saisons.
Le joueur de 26 ans s'est donc entraîné donc à la marge, depuis plusieurs semaines et avec un préparateur physique, et dans l'attente de nouvelles propositions, comme il l'a confié à Marca. Mais aucun club ne s'est intéressé à lui d'assez près. Le marché est fermé. Lucas Silva est toujours un joueur du Real Madrid. Et il ne peut pas y jouer.
picture

Lucas Silva

Crédit: Eurosport

Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité