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Trophée des champions : Le PSG s'impose contre Monaco grâce à un énorme Dani Alves (1-2)

Alexandre Coiquil

Mis à jour 30/07/2017 à 01:49 GMT+2

TROPHEE DES CHAMPIONS - Le PSG a remporté pour la septième fois de son histoire la compétition en s'imposant samedi soir à Tanger contre le champion de France en titre, Monaco (1-2). Après l'ouverture du score de Djibril Sidibé, les Parisiens ont su renverser la situation en deuxième période grâce à un énorme Dani Alves, auteur d'un but et d'une passe décisive pour Adrien Rabiot.

PSG Monaco : Dani Alves et Adrien Rabiot

Crédit: Getty Images

Le premier patron de la saison, c'est le Paris Saint-Germain. Bousculé et dominé pendant une grosse partie de la première période, le club de la capitale a dû se remobiliser lors du second acte pour renverser l'AS Monaco lors du Trophée des champions, samedi, à Tanger, et s'adjuger le tout premier titre de la saison.
Vainqueur sur le score de (1-2) face au champion de France, Paris a fait coup double en s'adjugeant un septième titre dans la compétition (1995, 1998, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017) et un cinquième d'affilé. Le record que détenait l'Olympique Lyonnais - record de victoires (7 titres) - a donc disparu dans la nuit marocaine. Il faudra apprendre à partager avec l'ogre de la capitale désormais.

Un but, une passe décisive : Alves a réussi ses débuts

Paris peut remercier Daniel Alves. Le Brésilien, débarqué libre cet été après avoir tourné le dos à un contrat à Manchester City, a enlevé une énorme épine du pied à sa nouvelle équipe en étant impliqué sur les deux buts qui ont mené la formation d'Unai Emery au succès. Auteur d'un superbe coup franc à la 51e minute, l'ancien joueur de la Juventus Turin et du FC Barcelone s'est ensuite mué en passeur décisif pour donner le but de la victoire à un Adrien Rabiot aérien dans la surface de réparation monégasque (63e). Alignée comme ailier droit au coup d'envoi, la recrue parisienne est montée en régime au fur et à mesure de la rencontre. C'est lui qui a été le plus régulier sur la pelouse de Tanger.
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Dani Alves après son but lors du Trophée des champions.

Crédit: Getty Images

Malgré ce succès, Paris a affiché quelques lacunes. Coupé en deux par une ASM agressive et capable de mettre de l'impact, lors de la première période le onze d'Unai Emery est apparu pataud et fatigué pendant un moment. La date avancée de ce Trophée des champions, le voyage express depuis les Etats-Unis peuvent déjà apparaître comme des explications. Mais le plus inquiétant dans ce PSG a été son entrejeu, battu dans les duels et souvent pris de vitesse par la force de création de l'entrejeu de l'ASM lors du premier acte. Djibril Sidibé a su mettre à profit la domination monégasque en ouvrant le score à la demi-heure de jeu (30e).

L'ASM n'a pas démérité

Les hommes de Leonardo Jardim ont eux aussi manqué de fond. Après un premier acte très intéressant au niveau de la construction du jeu et des intentions, le récent demi-finaliste de la C1 a commencé à plier bagages après l'égalisation d'Alves sur un coup de pied arrêté. Pas toujours sereine derrière, l'ASM a montré son visage des mauvais jours lors de la dernière demi-heure, avant de tenter un baroud d'honneur improductif.
Devant, Kylian Mbappé, très actif lors du premier acte, n'a pas su peser quand son équipe en a eu besoin. Le nouveau N.10 monégasque a d'ailleurs quitté la pelouse à dix-neuf minutes du terme de la rencontre sans avoir trouvé l'ouverture. Mais ni Guido Carrillo, ni les autres entrants - Allan Saint-Maximin et Marcos Lopes - n'ont réussi à remettre les troupes asémistes dans le match. Défaite ou pas, ce Monaco a quand même montré qu'il en avait dans le ventre.
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