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Avant Bulgarie-France (Qualifs Mondial 2015) - Amandine Henry : "Une nouvelle cohésion de groupe"

ParFOOT D'ELLES

Publié 22/11/2013 à 18:25 GMT+1

Amandine Henry reconnait que les Bleues n'ont pas grand-chose à craindre de la Bulgarie sur le papier. Mais la Lyonnaise se méfie de l'excès de confiance.

Amandine Henry France Qualifs Mondial 2015

Crédit: Panoramic

Amandine HENRY, pour commencer, revenons sur le France-Ukraine de mardi… Comment avez-vous vécu ce match dans les tribunes en tant que membre d'une équipe de France ?
Amandine HENRY : Nous étions très fières, surtout avec le résultat. Il y avait une très belle ambiance dans le stade, une vraie communion avec les supporters, c’était grandiose. Et leur prestation a été de très haut niveau. Il y a de l’admiration.
Cela doit décupler votre motivation de voir un tel engouement, un tel match…
A.H. : C’est sûr, oui. Je ne sais pas si on arrivera à réunir autant de personnes dans un stade un jour (rires). Mais en tout cas, ça motive et ça donne beaucoup de frissons.
Sur la route de votre Mondial à vous, vous partez bien avec deux succès en deux matches. De l’extérieur, on se dit que c’est du tout cuit, mais ça a l’air plus compliqué que ça sur le terrain. Comment le groupe appréhende-t-il cette campagne ?
A.H. : On ne prend pas du tout les matches à la légère. Du tout cuit, on a l’habitude d’entendre ça en club, et des fois, on se prend une claque. On sait que le foot féminin a progressé, qu’on est reconnu et que les équipes nous observent. Nous restons méfiantes et essayons de faire le maximum, de faire de belles prestations pour gagner nos matches.
Depuis la rentrée, qu’est-ce qui vous marque le plus avec le nouveau staff de l’équipe de France ?
A.H. : Il y a une nouvelle cohésion de groupe, avec des nouvelles joueuses, des nouvelles têtes. On est surtout reparti à zéro, c’est ça qui fait du bien. Tout le monde repart du même pied, tout le monde a envie de se montrer, de tirer le groupe vers le haut et de se dépasser collectivement. C’est ce qui est bon. Et puis, il y a un projet de jeu, c’est aussi important.
J’ai tout à prouver encore
Durant l'Euro, vous disiez que votre vraie carrière en Bleue démarrait. Ce sentiment se renforce forcément avec l’enchainement des matches ?
A.H. : On ne va pas dire que tout est acquis, au contraire. J’ai eu deux ou trois titularisations, il n’y a rien de fait. J’ai tout à prouver encore. Je ne suis pas une titulaire attitrée, j’ai envie de garder ma place et de faire de bonnes prestations pour l’équipe. Ce n’est pas tout d’être sur le terrain, mais il faut faire de bons matches. J’ai envie de progresser, de faire progresser cette équipe, de donner le meilleur de moi-même et de continuer comme ça. Le coach me fait confiance pour l’instant. J’ai envie de la garder et de lui montrer qu’il n’a pas tort de me mettre sur le terrain.
Vous jouez deux matches de plus tous les mois depuis le début de saison. Y'a-t-il une gestion différente de vos efforts sur le terrain ?
A.H. : On a toujours plus ou moins enchaîné les matches. Que ce soit en club ou en sélection, c’est à peu près pareil. Il y a beaucoup de récupération. Mais comme on vient d’être éliminé (de la Ligue des champions, NDLR), ça va changer, on aura plus de temps pour travailler. Je pense que dès que je suis sur le terrain, j’ai envie d’être à 100% et la récupération se fait après.
Il y a eu ce but pour vous en Autriche. A quoi pensez-vous quand le ballon file au fond ?
A.H. : J’étais super contente, car le but était aussi important, c’est un match de qualification pour une Coupe du monde. C’est important pour moi aussi, c'est le premier, je l’ai senti comme un renouveau. Je me suis dit, "ça y est, c’est parti, la machine est en route" (rires).
J'étais une refoulée de l'équipe de France
Avez-vous le sentiment d’avoir changé de statut dans le regard des médias, des joueuses, des supporters ?
A.H. : Oui, un peu. J’étais une refoulée de l’équipe de France, je passe à un statut différent désormais. Je ne vais pas dire que je suis une cadre, car je n’en suis pas encore là, mais j’essaie surtout de ne pas me poser de questions. J’ai envie de jouer, ce que je peux apporter à l’équipe, je l’apporte. Tout ça viendra petit à petit, la confiance se gagne sur du long terme, ça ne se fait pas sur trois rassemblements.
La Bulgarie a perdu 4-0 en Autriche et en Hongrie et fait 1-1 à domicile contre le Kazakhstan. Que peut-il arriver aux Bleues face à un tel adversaire ?
A.H. : Vu comme ça, si on donne le maximum et qu’on fait les choses comme il faut, rien, j’ai envie de dire. Mais on sait que tout peut arriver dans un match. Des fois, ça ne vient pas malgré l’envie, on ne sait jamais. C’est pour ça qu’on ne prend pas les matches à la légère et qu’on se prépare bien pour mettre toutes les chances de notre côté.
Vous avez assisté à un grand moment du football français hier soir au Stade de France. Quel est votre rêve de footballeuse ?
A.H. : Mon rêve de footballeuse ? C’est de remporter une Coupe du monde.
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