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France-Géorgie : La clé est au milieu pour les Bleus

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 20/03/2013 à 11:54 GMT+1

Avant France-Géorgie, nous livrons une analyse, ligne par ligne, des questions qui entourent le onze des Bleus. Ce mercredi : le dilemme du milieu de terrain.

FOOTBALL 2013 France Cabaye Sissoko Matuidi

Crédit: Panoramic

Sept mois après l'arrivée de Didier Deschamps, le milieu de terrain reste un chantier en équipe de France. Les blessures et les méformes ont entraîné un turn-over ininterrompu. En sept matches, le sélectionneur a déjà tenté six combinaisons différentes. Le double rendez-vous face la Géorgie et l'Espagne ne devrait pas échapper à la règle. Cette fois, outre les blessés, DD doit gérer un nouveau facteur : les risques de suspension.
Quatre joueurs (Matuidi, Cabaye, Gonalons, Koscielny), dont trois milieux terrain, pourraient être suspendus pour le choc au sommet du groupe I face à la Roja en cas de carton jaune vendredi soir. Si le patron des Bleus martèle sa volonté de se concentrer uniquement sur le premier match, la tentation est grande de préserver ses hommes de base. "Je ne vais pas dire que je vais le faire sur les quatre. Ça peut être une possibilité. Il y a un danger supplémentaire à travers ce risque de suspension, a simplement concédé Deschamps. Mais si je fais ça, ça va aussi à l'encontre du discours que j'ai, qui est que le plus important, c'est le premier match".
4-2-3-1 ou 4-3-3 ?
Jusque là, le tandem Blaise Matuidi-Yohan Cabaye s'est imposé comme l'une des rares certitudes du milieu tricolore. Faut-il alors préserver l'un ou l'autre face aux Géorgiens ? A priori, le Parisien est dans une forme telle qu'il paraît indispensable face aux Espagnols. Sa capacité à harceler l'adversaire et combler les espaces manquerait sans doute. Un forfait de Cabaye aurait pu simplifier le choix, si choix il devait y avoir. Mais le milieu de Newcastle, qui n'a pas joué le week-end dernier en club et est arrivé légèrement blessé à Clairefontaine, a retrouvé l'entrainement collectif mardi. Une photo du huis clos publiée sur twitter par un partenaire des Bleus a même montré les deux compères avec la chasuble de probables titulaires. Malgré la menace d'une suspension, sauf intox, Deschamps ne prendrait donc pas le risque de toucher à son duo de récupérateurs.
Il resterait alors une équation à résoudre : qui leur associer dans l'entrejeu ? Une question de système mais aussi d'hommes. Pour la première fois, face à l'Allemagne (1-2) et l'Italie (1-2), Deschamps restait sur deux compositions identiques au milieu de terrain avec Matuidi et Cabaye derrière Mathieu Valbuena. Un 4-2-3-1 né après la pause lors du match nul émérite arraché en Espagne (1-1). Avec le succès que l'on connaît. Mais la dernière sortie face à la Nationalmannschaft avait fait ressentir le besoin d'avoir une sentinelle devant la défense. Une nécessité qui pourrait être plus vitale encore face aux champions du monde et d'Europe espagnols. Dans ce contexte, Deschamps peut-il conserver ce système ou revenir au 4-3-3 de ses débuts ? Deux schémas tactiques pour deux philosophies différentes.
La tentation Pogba
Le problème, c'est que Didier Deschamps manque d'options s'il veut muscler son milieu de terrain. Rio Mavuba est encore à l'infirmerie. Absents, Abou Diaby présente "trop d'incertitudes" et Etienne Capoue doit être "plus performant" avec Toulouse. Restent Momo Sissoko, Maxime Gonalons et le petit nouveau, Paul Pogba. Le premier a été titularisé lors des trois derniers matches amicaux des Bleus (Japon, Italie, Allemagne) mais, à chaque fois, il a occupé un poste de faux ailier droit qui n'est pas le sien. Le Lyonnais semble a priori être le mieux placé. C'est déjà lui qui occupait le rôle de sentinelle au coup d'envoi du match aller à Madrid en octobre dernier. Mais il avait été rapidement remplacé après la pause. Et lui aussi pourrait être suspendu en cas de carton contre la Géorgie. La dernière possibilité serait donc de titulariser Paul Pogba dès sa première sélection.
A l'instar de Raphaël Varane, Deschamps peut-il lancer immédiatement le Turinois dans le grand bain ? Du haut de ses 20 ans, Pogba ne se prononce pas. "Je n'y pense même pas, a-t-il lancé cette semaine à Clairefontaine. Si je dois être sur le banc ou en tribunes, je serais déjà content. Mais si je suis là, c'est que le sélectionneur pense que je suis prêt". De son côté, s'il a parlé de lui comme "un joueur d'avenir", le patron des Bleus n'a pas oublié de souligner ses atouts présents : "Il a une bonne frappe de balle, qu'il utilise plutôt bien. Un milieu de terrain avec des capacités offensives, c'est toujours intéressant". Face à une défense regroupée, comme pourrait l'être celle de la Géorgie, sa force de percussion, sa frappe de balle et son profil "box-to-box" pourraient être précieux. Le pari serait osé, mais peut-être trop risqué.
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