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Affaire du pétard : Jean Alesi réfute tout conflit familial

ParAFP

Publié 23/12/2021 à 21:12 GMT+1

Embarqué dans un drôle d'affaire depuis plusieurs jours après avoir fait exploser un pétard proche d'une fenêtre du cabinet d'architecte de son ex-beau-frère, Jean Alesi a refuté la thèse su conflit famillial qui avait d'abord été évoquée. Il sera jugé en correctionnelle en 2023 pour cette affaire.

Jean Alesi au Grand Prix de Hongrie 2019

Crédit: Getty Images

L'ex-pilote français de Formule 1 Jean Alesi, qui sera jugé en correctionnelle en 2023 pour avoir fait exploser avec un gros pétard la fenêtre du bureau d'un ancien compagnon de sa soeur, conteste tout "conflit familial" avec ce dernier, selon son avocat. L'architecte dont la fenêtre du bureau a été endommagée "n'était pas son beau-frère" mais "un ancien petit ami de sa soeur" dont elle s'était séparée "sans conflit" depuis deux ans, a indiqué à l'AFP Thibault de Montbrial, l'avocat de Jean Alesi.
"Ce n'est absolument pas un conflit familial", a-t-il insisté, précisant que cet ancien petit ami de sa soeur et Jean Alesi étaient "en termes cordiaux et non conflictuels". L'ancien pilote Ferrari avait expliqué aux enquêteurs avoir seulement voulu faire "une mauvaise blague" à l'architecte. Ce dernier a pour sa part dit n'avoir "pas de soucis" avec Jean Alesi, mais a toutefois porté plainte pour la dégradation de sa fenêtre.
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Les faits se sont produits dimanche soir à Villeneuve-lès-Avignon (Gard), où réside l'ex-pilote de 57 ans. La police avait été appelée vers 22h00 par le voisinage, inquiété par le bruit d'une explosion. Grâce au numéro de plaque relevé par un voisin, les policiers avaient pu déterminer que le véhicule aperçu sur place avant de s'éloigner tous feux éteints appartenait à José Alesi, le frère de l'ex-pilote, qui a été interpellé. Le lendemain, Jean Alesi s'était rendu au commissariat d'Avignon (Vaucluse), où il avait dédouané son frère, expliquant que c'est bien lui qui se trouvait à bord de la voiture, avec son fils et un ami de celui-ci, et qu'il avait lui-même "coincé un 'gros feu d'artifice acheté en Italie' dans l'encadrement d'une fenêtre du cabinet d'architecte de son beau-frère", sans imaginer qu'il éclaterait, avait expliqué le vice-procureur de Nîmes, Antoine Wolff.
"Son fils n'est absolument pour rien dans ce qu'il a fait", a ajouté Thibault de Montbrial, soulignant que ni ce dernier ni son ami présent dans la voiture ne savaient ce que Jean Alesi allait faire quand il a demandé à son fils, qui conduisait, de s'arrêter. Jean Alesi "a été surpris par la violence de l'explosion" et "ne pensait pas que cela allait faire exploser la vitre", a-t-il poursuivi : "C'est une impulsion stupide, puérile et malvenue, mais dont il a eu l'idée tout seul et qu'il est seul à avoir exécutée", selon l'avocat.
L'ancien pilote de Ferrari sera jugé en 2023 à Nîmes "pour dégradation du bien d'autrui par un moyen dangereux pour les personnes, fait commis dans le cadre d'un conflit familial", selon le parquet de Nîmes, tandis que son fils sera poursuivi pour complicité dans cette même affaire.
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