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Formule 1 : Pour le patron de McLaren, Ferrari "vit dans le déni"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 24/04/2020 à 18:12 GMT+2

En pleine crise sanitaire et éconimique liée au coronavirus, le petit monde du sport automobile se déchire. Face à la menace de Ferrari de quitter la Formule 1 à cause de la réduction des budgets, Zak Brown, le PDG de McLaren n'a pas hésité à dénoncer le manque de solidarité de l'écurie italienne sans la nommer.

Zak Brown (McLaren) au Grand Prix de Monaco 2018

Crédit: Getty Images

L'unité de façade des écuries de Formule 1 face à la crise se lézarde peu à peu. Privées de compétition comme l'ensemble du monde sportif et donc de recettes, le fossé se creuse entre celles dont la puissance financière est suffisante pour encaisser le choc et les autres. Dans ce contexte, comme souvent quand il est question de gros sous, la solidarité n'est pas de mise. Par son opposition à la réduction des budgets en dessous de 135 millions d'euros et sa menace de quitter le sport, le patron de Ferrari Mattia Binotto ne s'est pas fait beaucoup d'amis. Et vendredi, la réplique n'a pas tardé.
Zak Brown, son homologue américain chez McLaren, ne s'est pas privé de sonner la charge. "Si la F1 n'évolue pas et reste bloquée sur ses vieilles habitudes, elle va faire face à un risque extrême pour son avenir. Nous ne pourrons survivre à ce qui se passe actuellement que si nous réfléchissons ensemble et nous nous adaptons à notre époque. Je suis pour un débat éclairé et sain, mais certains commentaires que je peux lire sont contradictoires et ne correspondent pas à la réalité que nous vivons", a-t-il ainsi estimé, visant sans le nommer Binotto.

Certaines écuries ont été payées à l'avance pour ne pas sombrer

Et le patron de McLaren ne s'est pas arrêté là, précisant sa pensée. "La planète traverse une des pires crises de son histoire, des pays entiers, des industries sont paralysées. Et ne pas se presser pour trouver une solution serait une grave erreur. C'est vivre dans le déni. Presque tous les dirigeants du monde entier, politiques ou économiques, sont pressés de s'attaquer à ce problème."
La crise est à ce point sérieuse que Liberty Media, détenteur des droits commerciaux de la F1, a payé à l'avance certaines écuries pour les empêcher de couler. Alors qu'on ne sait pas ce qui va advenir du reste de la saison, c'est tout une discipline qui semble chaque jour de plus en plus au bord du gouffre, faute d'accord.
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