Grand Prix d'Abou Dabi 2014 - Bonus-malus : la maestria d'Hamilton, le fair-play de Rosberg
Mis à jour 23/11/2014 à 22:36 GMT+1
Lewis Hamilton (Mercedes) a fait un départ en flèche dimanche pour foncer vers la victoire et le titre. Nico Rosberg (Mercedes) l'a félicité. Nos bonus-malus.
Le champion
Lewis Hamilton (Mercedes) avait subi la loi de son rival interne en qualification et avait promis de réagir. On a vu ses intentions dès le tour de formation lorsqu’il a constaté que son emplacement sur la grille offrait un grip supérieur à celui qu’il avait prévu. Un changement de réglages plus tard, il bondissait devant son coéquipier – "C'est parti comme si j'avais un antipatinage !" - pour mener l’épreuve à sa guise, en gardant juste ce qu'il fallait d'avance sur son rival pour ne pas s'exposer à une attaque au DRS. Il avait les clés de la victoire bien en main lorsque Rosberg a perdu pied.
Il a reproduit les donuts de Sebastian Vettel (Red Bull) l'an dernier en Inde et a saisi l'Union Jack pour fêter ça dans le tour d'honneur. Son émotion sur le podium a montré l’aspect humain que l’on aime voir chez les pilotes. Bravo !
Le beau perdant
Nico Rosberg avait superbement conquis une 11e pole position saisonnière qu'il s'est malheureusement empressé de gâcher au départ. Il a fait tout ce qu'il a pu pour gérer ses multiples problèmes liés au récupérateur d'énergie (ERS) mais il a plongé inexorablement au classement. Trop affaibli, il n'a rien tenté de particulier lorsqu'Hamilton lui a pris un tour. Il a tenu à finir la course alors que Mercedes lui offrait une porte de sortie à travers un abandon prétexte, afin de le protéger de l'effervescence médiatique. Surtout, il a mis un point final à une saison de joutes, de tensions et de polémiques en allant féliciter son adversaire juste avant le podium. Un geste qui n'était pas facile à faire, qui lui a sûrement un peu coûté, mais qui l'honore, lui et son sport.
Le regret
Un triste week-end pour Fernando Alonso. L’Espagnol méritait mieux qu’une cascade d’incidents techniques et des mines un peu indifférentes chez Ferrari pour sa dernière en rouge.
Le bonus
Papa Hamilton a lâché - en plaisantant - sur Canal+ "que maintenant il va falloir lui donner de l'argent !" Une chose est sûre, le premier champion du monde de Mercedes depuis Juan Manuel Fangio (1954, 1955) est en position de force pour négocier une prolongation au-delà de 2015.
Le malus
Un probable dernier grand prix que Jenson Button n'a pas vraiment pu apprécier.
Le gaffeur
Celui qui n'a pas bien passé au test le nouvel aileron trop flexible de la Red Bull. Une double disqualification et des ambitions redimensionnées pour Daniel Ricciardo et Sebastian Vettel, partis des stands.
Le nombre
44 : Lewis Hamilton n'a pas envie de porter le n°1 sur sa W06 en 2015. Il va garder son n°44 fétiche.
La déclaration
Nico Rosberg :
Je suis très déçu mais Lewis a mérité de remporter le championnat. Cela ne sert à rien de commencer à parler du problème que j’ai rencontré, cela n’aurait pas vraiment changé le résultat final. Lewis a tout simplement fait un meilleur boulot que moi cette année, il mérite donc ce titre
Le tour par tour
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