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Le défi de Vettel, les peines d'Alonso, Lotus à bout de souffle… : les clés de la course à Abou Dabi

Julien Pereira

Mis à jour 28/11/2015 à 23:09 GMT+1

FORMULE 1 - Sur un tracé sans saveur, Sebastian Vettel (Ferrari) va devoir cravacher pour rattraper son erreur en qualification. Fernando Alonso (McLaren) est sur le point de mettre fin à une série exceptionnelle. Voici les clés du dernier Grand Prix de la saison.

Kimi Raïkkönen (Ferrari) durant la nuit tombante lors des essais libres du Grand Prix d'Abou Dabi

Crédit: AFP

La surprise de samedi à confirmer dimanche : les performances de Pérez

Sergio Pérez (Force India) ne manque pas d’ambition. Le Mexicain, appliqué durant les essais libres et auteur d’une qualification remarquée, s’annonce comme l’un des principaux animateurs de la course. Dès l’extinction des feux. "Je suis impatient d’être demain. Je pense que ce sera très difficile de garder derrière nous les Red Bull et les Williams, mais j’essayerai de dépasser Kimi (Raïkkönen) au départ, et après ça nous verrons bien ce que cette course nous réservera." Checo va pouvoir profiter d’une Force India mieux équilibrée en termes d’appuis aérodynamiques, et toujours efficace en vitesse de pointe.

Ce que la qualification nous a appris : un moteur moins pénalisant que prévu

En qualification, Nico Rosberg (Mercedes) a fait le plus dur. Son bloc propulseur, plus usé que celui de Lewis Hamilton, ne l’a pas pénalisé en qualification. L’exercice réclame pourtant une efficience moteur maximale. En simulation de course lors des essais libres 2, la W06 n°6 a donné satisfaction. Lors du tour rapide, le déficit de performance sur son voisin de box a difficilement approché le dixième. En course, l’écart devrait encore s’atténuer.

La mauvaise surprise de samedi : l'élimination de Vettel en Q1

Sebastian Vettel (Ferrari) n’a pas passé la Q1, convaincu que son premier tour lancé en "tendre" était suffisant pour accéder à l’étape suivante. Une nouvelle erreur d’appréciation. Difficile d’en connaître l’auteur (le pilote, l’écurie, les deux ?) mais elle est indigne du statut du quadruple champion du monde et de la Scuderia.
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Sebastian Vettel (Ferrari) pendant les essais libres du Grand Prix d'Abou Dabi 2015

Crédit: AFP

A quoi va ressembler le Grand Prix

Vendredi et samedi, les performances se sont améliorées avec l’abaissement des températures. Pirelli a pris en compte cette donnée, et mise sur une stratégie à deux arrêts. Les monoplaces vont débuter avec des gommes "super-tendre", et la plupart devrait opter pour une stratégie à deux arrêts, aux 10e et 32e tours. Avec, à chaque fois, des sortie en "tendre". Mais attention, l’apparition de la voiture de sécurité est vraisemblable. A Abou Dabi, la probabilité s’élève à 40%.
Autre élément à prendre en compte pour l’usure pneumatique : les points de corde. Sur ce tracé récent, l’intérieur des vibreurs est très élevé, et engendre à la fois du roulis (mouvement latéral du pneu sur la jante) et des déformations.

Les 3 stats : Mercedes intouchable, Alonso coulé

  • Avec un 15e doublé saisonnier en qualification, Mercedes a établi un nouveau record. La position de pointe de Rosberg permet aussi à l’écurie étoilée d’établir le meilleur pourcentage (94,7%) de pole positions sur une année. La précédente marque était détenue par McLaren en 1988 (93,8%).
  • Sauf cataclysme, les Flèches d’Argent vont empocher un nouveau succès, dimanche. Lors des 7 grands prix d’Abou Dabi, le vainqueur s’est élancé 6 fois de la première ligne.
  • Mathématiquement, Fernando Alonso peut poursuivre une série entamée dès le début de sa carrière. Depuis sa première titularisation en 2003, l’Espagnol a toujours précédé son coéquipier au Championnat. Cette saison, il est devancé de 5 points par son voisin de box, Jenson Button. Un gouffre pour un pilote qui n’en compte que 11…
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Fernando Alonso (McLaren) dans son baquet, avant d'entamer les essais libres du Grand Prix d'Abou Dabi 2015

Crédit: AFP

Ce que Grosjean peut espérer en course : La finir...

Romain Grosjean (Lotus) l’a dit lui-même au micro de nos confrères de Canal Plus. Les pièces de sa monoplace sont usées. En très grande difficulté financière depuis le début de la saison, son écurie n’a pas les moyens de les changer. Le Français a dû stopper sa qualification sur le bord de piste à cause d’un problème de boîte. Pour son dernier Grand Prix avant de rejoindre Haas F1, boucler les 55 tours du Yas Marina serait déjà un petit exploit. Il s’élancera 15e sur la grille.

La décla qui fait parler : Alonso

Une fois n’est pas coutume, Fernando Alonso (McLaren) aurait pu espérer bien mieux qu’une 17e position sur la grille. Mais l’Espagnol a été victime d’une crevaison. Et cette fois, il ne s’est pas installé face au soleil pour bronzer. Le double champion du monde s’est dit "heureux des progrès effectués sur la monoplace" et pense que son écurie "prend la bonne direction". L’Asturien aura donc attendu le dernier Grand Prix de la saison pour flatter l’équipe de Woking. Comme par hasard, au moment où les rumeurs l’envoyant en congé sabbatique apparaissent.
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