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Bonus-malus : Rosberg champion, Hamilton polémique, Mercedes historique

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 28/11/2016 à 21:02 GMT+1

GRAND PRIX D'ABOU DABI - Nico Rosberg (Mercedes) a conclu par une nouvelle deuxième place pour se couronner après une course en trompe-l'œil de Lewis Hamilton (Mercedes), dimanche. Voici ce que l'on retiendra de la 21e et ultime manche du Mondial 2016.

Vivian et Nico Rosberg (Mercedes) au Grand Prix d'Abou Dabi 2016

Crédit: AFP

La note : 2/5

Etait-il possible de donner plus ? Comme on le redoutait, les 55 tours se sont égrainés dans l'attente d'un coup de théâtre ou de génie qui n'est jamais venu. La course de lenteur imposée par Lewis Hamilton a été une étrangeté qui a mis un peu mal à l'aise. Finalement, cette course a valu pour son arrivée et l'immense joie de Nico Rosberg.
Nico Rosberg (Mercedes) au Grand Prix d'Abou Dabi 2016

Le champion : Nico Rosberg

L'Allemand de Mercedes s'est de suite retrouvé pris entre le marteau et l'enclume, et même pire lorsqu'il s'est fait bloquer par un Max Verstappen (Red Bull) dont il avait tout à craindre. Une fois débarrassé du Néerlandais, il a compris que Lewis Hamilton cherchait à le piéger. Dans le final, Sebastian Vettel (Ferrari) l'a pressé mais n'a jamais pu l'attaquer. Un titre, une libération.

Le déçu : Lewis Hamilton

Christian Horner, le patron de RBR, avait vu juste en prédisant que l'Anglais ferait tout pour ralentir la meute. Jusqu'à agacer Paddy Lowe, le directeur technique qui s'est substitué à son ingénieur Peter Bonnington pour le rappeler à l'ordre en direct. Lewis Hamilton a perdu son titre dans l'amertume, en n'hésitant pas à se mettre à dos son équipe. Dommage.
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Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix d'Abou Dabi 2016

Crédit: AFP

Le battu : Max Verstappen

Le Batave pouvait prétendre à mieux qu'une quatrième place et aurait pu être le facteur X de cette course mais il a livré une nouvelle prestation décousue en s'attaquant à Nico Hülkenberg (Force India) pour finir en tête-à-queue dès le premier tour. Dans son impressionnant retour, il n'a au moins pas tout gâché en cédant à Nico Rosberg.

La surprise : Papa Rosberg bien là !

On trouvait un peu triste cette histoire de Keke resté à la maison pour mieux suivre la course sur ses multiples écrans. Mais 34 ans après son titre, il était finalement là. Deux champions, un même nom. Un cadeau extraordinaire de la vie que Damon Hill n'avait pas eu le bonheur d'avoir, en 1996.

L'action : Le dépassement de Nico Rosberg sur Max Verstappen

Pressé par son ingénieur, Tony Ross, l'Allemand s'est jeté à la chicane au 20e tour pour se débarrasser d'un Néerlandais qui menaçait de mettre la Ferrari de Vettel au cœur du jeu. Courageux vu l'enjeu.

La stratégie payante : Le second arrêt de Daniel Ricciardo

L'Australien a pris la place de Kimi Räikkönen dans le Top 5 en anticipant son second arrêt, au tour 25. Une boucle plus tard, le Finlandais réagissait, trop tard. Ricciardo était passé devant. Définitivement.

Le bonus : Les donuts de Nico Rosberg

Une rareté de fin de saison réservée au champion du monde. Bien joué Nico Rosberg !
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Nico Rosberg (Mercedes) au Grand Prix d'Abou Dabi 2016

Crédit: AFP

Le malus : L'accrochage entre les Manor

Fin de saison pesante chez Manor. Esteban Ocon, futur titulaire chez Force India en 2017, et Pascal Wehrlein, toujours sans contrat, se sont accrochés au 53e des 55 tours. Une ultime question de suprématie et de rancœur, peut-être.

L'instant surréaliste : Ecclestone dans les bras de Rosberg

Emporté par l'euphorie, le champion du monde a étreint Bernie dans la cool room. L'Allemand a oublié les doutes de Misters E sur le fait qu'il ferait un beau champion.

Le chiffre : 19

Mercedes avait déjà le record de victoires en une saison avant Abou Dabi, et le plus fort taux de succès. Avec un 19 sur 21, la marque à l'Etoile améliore son score de 90,4% de succès. Au passage, elle monopolise le Top 3 du genre avec 16 victoires (sur 19) en 2014 et 2015.

La décla : Lewis Hamilton

Je ne pense pas que ce que j'ai fait était dangereux ou déloyal. Nous nous battions pour le championnat, j'étais en tête du Grand Prix, c'était donc à moi d'imposer le rythme que je voulais. Ce sont les règles.
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Nico Rosberg (Mercedes) au Grand Prix d'Abou Dabi 2016

Crédit: Panoramic

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