Difficile de tirer une tendance à partir de deux précédents. Mais à Budapest comme à Sao Paulo en 2019, le Néerlandais de l'équipe de Milton Keynes n'a pas manqué l'occasion de virer en tête au départ. C'est après que ça s'est gâté pour lui en Hongrie : Lewis Hamilton (Mercedes) l'a supplanté à quatre tours de la fin en Hongrie. Mais au Brésil, le Batave est allée au bout.

Verstappen "très content", Hamilton a "l'impression d'avoir perdu de la vitesse"

Ce dimanche, le run est de seulement 201 mètres entre sa position sur la grille et le premier freinage, il ne devrait pas être inquiété.

Max Verstappen (Red Bull) au Grand Prix d'Abou Dabi 2020

Crédit: Getty Images

La pole position est-elle un atout à Yas marina ?

Plus que ça ! Tous les pilotes partis en tête depuis 2015 y ont gagné !

Quelle était la faiblesse de la Mercedes en qualification ?

Le troisième secteur : Valtteri Bottas, qualifié deuxième, a souffert de sous-virage dans cette partie sinueuse, et Lewis Hamilton d'un manque d'équilibre général. En fait, le Finlandais et le Britannique n'ont pas vraiment réussi à faire fonctionner leurs Pirelli "tendre" dans la bonne fenêtre de température. Ils n'auront pas ce souci en course : ils partent en "medium" et ils finiront en "dur".

Lewis Hamilton (Mercedes) va-t-il tenir le coup ?

Le champion britannique a fait le point sur sa santé samedi. Touché par la Covid-19, il est revenu diminué à Abou Dabi. "C'est un week-end vraiment difficile pour moi, à essayer de revenir dans le rythme, a-t-il expliqué. Je ne suis pas à 100%. Je le sens encore dans mes poumons. J'ai perdu beaucoup d'énergie et pas mal de poids. De toute façon, je piloterais même avec un bras en moins !"

Si le circuit de marina de Yas n'est pas réputé pour être extrêmement physique, avec ses deux lignes droites entre les virages n°7 et 11 qui représentent la moitié la distance du tracé, les 55 tours risque d'être un défi pour lui.

Max Verstappen (Red Bull) et Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix d'Abou Dabi 2020

Crédit: Getty Images

Quel résultat Sergio Pérez (Racing Point) peut-il espérer ?

Un podium. Le Mexicain, qui partira 19e, avait bouclé le premier tour en 18e position à Sakhir, ce qui ne l'a pas empêché de gagner. Le circuit d'Abou Dabi offre moins d'opportunités de dépassements mais Valtteri Bottas (Mercedes), parti 20e en 2019, avait fini quatrième. Et Sebastian Vettel parti des stands avec sa Red Bull en 2012, avait terminé troisième, soit un gain de 21 places.

Quelle stratégie pour les 55 tours ?

Un arrêt, comme l'année dernière, selon le schéma suivant préconisé par Pirelli : un relais de 18 tours en "medium" puis un second de 37 en "dur".

Pour les partants en "tendre", il faudra stopper au 15e tour pour passer des "dur".

Le manufacturier italien déconseille deux arrêts, étant donné les difficultés à doubler sur ce circuit et la sortie de pitlane, qui induit une perte de temps supplémentaire.

Y aura-t-il beaucoup de dépassements ?

Les 5 manœuvres de 2017 commencent à dater et le circuit s'est refait une réputation en la matière avec 28 manœuvres concluantes en 2015, 36 en 2016, 23 en 2018 et 35 au total en 2019, avec 12 sans aide et 23 avec le DRS.

Quel est le pourcentage d'intervention de la voiture de sécurité ?

20% : elle n'a contrôlé le peloton qu'une fois de 2015 à 2019.

Quels sont les enjeux au Championnat ?

La 2e place chez les Pilotes : Valtteri Bottas l'occupe actuellement avec 16 points d'avance sur Max Verstappen (Red Bull). La 3e place chez les constructeurs, que Racing Point détient avec 10 points d'avance sur McLaren et 22 sur Renault.

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