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Bonus-malus : Lewis Hamilton (Mercedes) a plané, Nico Rosberg n'a cessé de s'enfoncer

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 04/08/2016 à 09:44 GMT+2

GRAND PRIX D'ALLEMAGNE - Lewis Hamilton (Mercedes) a gagné en pensant à économiser son moteur pendant que son Nico Rosberg accumulait les problèmes, dimanche à Hockenheim. Voici ce que l'on retiendra de la 12e manche du Mondial.

Nico Rosberg et Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix d'Allemagne 2016

Crédit: Daimler AG

La note : 1/5

Une nouvelle course qui peut être résumée à son premier tour - si ce n'est son premier virage - et une nouvelle polémique autour de Nico Rosberg. Pas de quoi oublier l'absence de bagarres aux belles places. Il est effectivement temps que la Formule 1 prenne des vacances.

Le vainqueur : Lewis Hamilton

Il ne savait pas à quel point la perte de la pole position relevait de la providence… Pour la deuxième fois en huit jours, il a déposé Nico Rosberg pour disparaître. 49e victoire, la 6e en 7 épreuves, et la deuxième à Hockenheim (après 2008).
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Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix d'Allemagne 2016

Crédit: Daimler AG

Le dépassement : Max Verstappen

Après un croisement de trajectoire derrière son coéquipier Daniel Ricciardo au départ, le Néerlandais l'a contourné par l'extérieur pour conserver une plus grande vitesse et valider sa deuxième place.

Le battu : Nico Rosberg

A Hockenheim, s'élancer sur la rangée où les machines déposent de la gomme aux essais n'est paradoxalement pas une bonne affaire mais Nico Rosberg aura au moins fait rêver son public avec sa pole position. Patiner en 1re, 2e et 3e n'aide pas et il l'a payé au prix fort.
La sanction de cinq secondes sur le dépassement de Max Verstappen transformée en huit secondes à cause d'un problème de chronométrage au stand l'a condamné. Mais il s'est aussi trompé en gardant les "super tendre" pour le relais 2 avec un réservoir encore bien rempli. L'an dernier, il aurait surmonté de tels revers pour assurer la 2e place. Mais dans l'état de forme des Red Bull, ça se paie désormais cash.

Le litige : Rosberg sanctionné

Au virage n°6, Nico Rosberg a donné le sentiment de ne jamais se décider à tourner, comme à Spielberg. Et on ne suivra pas la thèse de la butée de braquage. En fait, on l'a senti soucieux de verrouiller son dépassement face à un adversaire toujours capable de revenir pour le challenger.
De son côté, le Néerlandais l'avait redit après un briefing houleux vendredi : la FIA ne peut rien contre un changement de ligne sur un freinage. Il a aussi paru se préparer à recroiser derrière Nico Rosberg, au cas où la Mercedes perdrait trop de vitesse.
Sur ce coup, Nico Rosberg n'avait pas à le sortir gratuitement et il a été pénalisé. Sévère mais juste.
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Nico Rosberg (Mercedes) au Grand Prix d'Allemagne 2016

Crédit: Daimler AG

Le déçu : Esteban Gutiérrez

A la plus mauvaise place - la première qui ne rapporte rien - pour la 4e fois de la saison. Depuis l'instauration du barème actuel (2010), seul Sergio Pérez a cumulé plus de 11e places que lui (5). Mais cette année-là (2013), son compatriote mexicain avait marqué des points depuis longtemps.

Le gaffeur : Rio Haryanto

L'Indonésien sur un baquet éjectable n'a pas plaidé sa cause en rentrant en léger contact avec son coéquipier de Manor en début de course.

Le bonus : Daniel Ricciardo

Boire du champagne dans sa bottine ? On n'avait sans doute jamais vu ça sur un podium. L'euphorie d'un 100e Grand Prix réussi peut faire faire n'importe quoi. De marrant.

Le malus : Ferrari sert de décor

Sebastian Vettel 5e, Kimi Räikkönen 6e. On se demande comment une écurie d'un tel statut, avec une telle surface financière, peut se liquéfier à ce point Grand Prix après Grand Prix. Le pire ? Il est à venir.
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Kimi Räikkönen (Ferrari) au Grand Prix d'Allemagne 2016

Crédit: Ferrari S.p.A.

L'instant surréaliste : Le pit stop de Rosberg

Mercedes a un sponsor horloger (et pas n'importe lequel : IWC) mais ça ne l'a pas empêché de se retrouver incapable de chronométrer les 5 secondes de pénalité de Nico Rosberg au stand. "Croyez-le ou non, même dans une équipe de F1 une montre peut tomber en panne", a expliqué Toto Wolff, le directeur d'équipe.

La consolation : Williams reine de la pitlane

Un Grand Prix anonyme (Bottas 9e à 1 tour, Massa inexistant et à l'abandon) mais le 10e prix du pistop le plus rapide cette saison.

Le chiffre

73 dépassements, 30 au DRS et 0 pour le leadership.

La déclaration impossible à croire : Sebastian Vettel

Ferrari va s'améliorer en seconde partie de saison
Avec le changement de règlement technique en 2017, les équipes ne vont pas tarder à abandonner le développement des autos 2016.

Le point au championnat

Hamilton part en vacances avec 19 points d'avance sur Rosberg. En 7 courses, il en a repris 62 à l'Allemand.
1-Hamilton 217 pts, 2 Rosberg 198 pts, 3-Ricciardo 133 pts, 4-Räikkönen 122 pts, 5-Vettel 120 pts
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