Duels Mercedes et Red Bull-Ferrari, freinages à l'épingle : les clés de la course à Hockenheim
Publié 31/07/2016 à 00:08 GMT+2
GRAND PRIX D'ALLEMAGNE - Entre les pilotes Mercedes d'un côté, ceux de Red Bull et Ferrari et même Williams et Force India de l'autre, les 67 tours s'annoncent chauds dimanche. Voici les enjeux de la 12e manche du Mondial.
Le poleman : Nico Rosberg
Après six échecs consécutifs, l'Allemand a aligné sa deuxième pole position. D'une façon particulièrement probante puisqu'un ennui électronique ne lui a laissé qu'une tentative. 27e en carrière, 2e à Hockenheim après 2014.
Après 5 victoires en 6 courses de Lewis Hamilton, il est aussi prêt pour une nouvelle victoire qui lui redonnerait le leadership au Championnat du monde avant le break estival.
La (demi) surprise de samedi à confirmer : Esteban Gutiérrez
Le Top 10 conforme aux valeurs établies, Esteban Gutiérrez (Haas) s'est qualifié 11e et a égalé son meilleur résultat du Grand Prix d'Autriche. Le Mexicain a de quoi espérer ouvrir son score 2016.
Le duel (encore) attendu : Red Bull / Ferrari
L'équipe autrichienne a placé ses deux RB12 devant les deux Ferrari pour la troisième fois de suite. Elle a aussi marqué plus de points que la Scuderia lors des trois meetings les plus récents. Daniel Ricciardo et Max Verstappen partent devant Kimi Räikkönen et Sebastian Vettel pour un beau challenge : combler le point séparant Milton Keynes de Maranello au Championnat du monde.
N'oublions pas ce qui se tramera dans leurs rétroviseurs : de la 7e à la 10e position, les Williams de Valterri Bottas et Felipe Massa prennent en sandwich les Force India de Nico Hülkenberg (rétrogradé d'une place) et Sergio Pérez.
La déception : Daniil Kvyat
Le Russe est éclipsé par Carlos Sainz depuis son retour chez Toro Rosso et sa nouvelle contre-performance - une élimination en Q1 avec le 19e chrono - l'a mis moralement au plus bas. "J'ai perdu mes moyens et je n'ai tout simplement pas bien piloté", a-t-il confié. Dimanche, la "torpille" va essayer de ne pas couler.
Ce que la qualification nous a appris : Sauber est au fond du gouffre
Felipe Nasr 21e et Marcus Ericsson 22e : voilà l'écurie helvétique en queue de peloton, derrière Manor ! Malheureusement tout sauf un accident : le Suédois n'a même plus vu une Q2 depuis la 3e manche de la saison, en Chine.
La stat
C'est la première fois qu'une écurie monopolise la première ligne du Grand Prix d'Allemagne depuis Williams en 2003.
A quoi va ressembler le Grand Prix : Un concours de freinages à l'épingle
65 dépassements lors de l'édition 2014 en atteste : les 67 tours s'annoncent animés. L'épingle qui conclut la plus longue courbe du circuit est spécialement bien placée pour ça. Bref, il y aura des places à gagner au freinage.
"Ça ne va pas se jouer seulement au premier virage du premier tour, ça va continuer aux virages 2 et 6. Ici, le pilote qui part de la 2e place sur la grille a un gros désavantage", a déclaré Nico Rosberg.
Avec 260 mètres, le run de la pole position au virage n°1 est le plus court de la saison après Monaco.
Pirelli a recommandé un maximum de 29 tours avec les "tendre" et 32 avec les "super tendre". Le manufacturier conseille trois arrêts, avec trois relais en "super tendre" puis un en "tendre" pour finir.
La déclaration : Lewis Hamilton
C'est une piste où on peut doubler. J'ai démarré mort en 2014 et j'ai fini sur le podium.
La vidéo : Le jour où Prost a poussé sa McLaren
Les pannes sèches furent nombreuses en 1986. La plus célèbre reste celle d'Alain Prost à Hockenheim où, dépité, le Français est descendu de sa McLaren pour la pousser.
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