James Allison plus proche de McLaren que de Renault

Quarante-huit heures après l'annonce du départ de James Allison de chez Ferrari, les spéculations vont bon train dans le paddock de Hockenheim.

Sur les raisons du divorce d'abord : l'ingénieur anglais serait tombé en disgrâce avec le président Sergio Marchionne, ce qui expliquerait la soudaineté de sa mise à pied.

Sur son remplaçant ensuite : Mattia Binotto possède sans doute des qualités, mais il ne ferait qu'assurer l'intérim avant qu'un nouveau leader technique soit désigné à Maranello.

A ce sujet, la présence de Ross Brawn dans le vol Londres-Francfort jeudi a fait jaser, même si le technicien britannique prétend seulement participer à un hommage rendu à Michael Schumacher dans la région ce week-end. Des contacts auraient été établis par la Scuderia, mais Brawn ne souhaite pas remplir un rôle de consultant et on le voit mal rempiler à temps complet à son grand âge (62 ans).

Quant à James Allison (48 ans), il est déjà très demandé. Outre son ancien employeur Renault, McLaren et Williams sont aussi sur les rangs. McLaren tiendrait la corde en lui confiant des responsabilités globales, à l'usine comme sur la piste, sous la houlette du nouveau CEO Jost Capito (dont l'arrivée est imminente) et du directeur de la compétition Eric Boullier, ex-collègue d'Allison chez Lotus.

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