Grand Prix d'Allemagne - Sebastian Vettel (Ferrari) signe la pole position à Hockenheim

Sebastian Vettel arrive après son coéquipier Kimi Räikkönen et Valtteri Bottas pour garer sa Ferrari sur la grille de départ, au rendez-vous des interviews. Il a pris le temps de savourer son tour d'honneur devant ses fans, en homme de la pole position du Grand Prix d'Allemagne. Une pole position rare - c'est sa seconde seulement à domicile depuis 2010 - et d'importance : l'épreuve ne sera pas au calendrier en 2019. Sa pole position partage aussi le public allemand, et console la frange pro-Mercedes de la panne hydraulique sur la W09 n°44 qui a stoppé Lewis Hamilton en bord de la piste dès la Q1.

Sebastian Vettel a le vent en poupe, la baraka. Il vient de prendre 22 points à Lewis Hamilton au championnat en trois Grands Prix et le 11e opus dominical de la saison s'annonce tout aussi à son avantage. Son rival Britannique s'élancera 14e et une remontée à Hockenheim n'est jamais une partie de plaisir.

Au micro, l'euphorie l'emporte et les propos liminaires sont en allemand. Avant d'en revenir à l'anglais-standard de la Formule 1. "Dans le dernier tour, j'avais encore un peu de marge et je suis parvenu à exploiter la voiture à fond. Je ressens encore l'adrénaline !", s'est exclamé le quadruple champion du monde, en position de pointe pour la cinquième fois de la saison, la 55e en carrière.

1'11"539 : jamais un pilote n'était allé aussi vite à Hockenheim. Et un seul pouvait descendre à ce niveau, Valtteri Bottas, poleman furtif et finalement deuxième à 0"204, l'a bien compris. "J'ai tout donné mais ils étaient un peu trop rapides", a réagi le Finlandais de Mercedes, à propos du binôme rouge.

Troisième à 0"335 à matériel égal, Kimi Räikkönen (Ferrari) n'a quant à lui jamais été en lice pour la meilleure place sur la grille de départ. Tout comme Max Verstappen (Red Bull). Le plus rapide vendredi, le Néerlandais avait déjà donné tout ce qu'il avait et son quatrième temps à 0"610 ne lui laisse espérer qu'un accessit dimanche.

Pas sûr toutefois que le Néerlandais, qui a encore échoué samedi à devenir le poleman le plus jeune de tous les temps, pourra finir dans le Top 4 car son rythme ne le met pas à l'abri d'un retour de Lewis Hamilton. En revanche, sa marge sur ses poursuivants est conséquente car Kevin Magnussen (Haas) s'est classé cinquième à 0"988, et Romain Grosjean (Haas) sixième à 1"332.