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Pole de Vettel, remontés de Hamilton et Ricciardo, stratégie : le Grand Prix en questions

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 22/07/2018 à 15:02 GMT+2

GRAND PRIX D'ALLEMAGNE - Sebastian Vettel (Ferrari) est en pole position mais va-t-il enfin concrétiser à Hockenheim ? Qu'est-ce que peuvent espérer Lewis Hamilton (Mercedes) et Daniel Ricciardo (Red Bull), respectivement 13e et 20e au départ ? Voici les principaux axes du Grand Prix.

Sebastian Vettel (Ferrari) au Grand Prix d'Allemagne 2018

Crédit: Ferrari S.p.A.

Vettel enfin vainqueur à Hockenheim ?

L'Allemand ne compte qu'une deuxième place pour meilleur résultat à Hockenheim, en 2012. Mais il n'a pas réellement de problème avec le circuit du Bade-Wurtemberg, où il n'a couru que cinq fois. Surtout, il a toujours été le meilleur classé de son équipe, chez Toro Rosso, Red Bull comme Ferrari.
Sebastian Vettel (Ferrari) au Grand Prix d'Allemagne 2018

La pole position est-elle un avantage ?

Oui ! Tout d'abord, elle est positionnée à gauche, en pleine trajectoire, et si la pluie ne lave pas le bitume de la gomme d'ici au départ (15h10), ce sera clairement un avantage pour le n°5 de Ferrari. Mais statistiquement, ce n'est pas une garantie absolue. Sur les six dernières éditions à Hockenheim, le vainqueur est parti trois fois de la première position, et autant de la deuxième.

Pourquoi Hamilton n'est pas à l'aise en qualification ?

Tous les pilotes vous diront qu'il est difficile de performer sur un circuit que l'on n'aime pas, mais qu'il suffit d'y faire un gros résultat pour changer d'avis. "Je n'apprends rien sur ce circuit !", pestait le Britannique vendredi, qui n'a donc plus battu son coéquipier dans une session qualificative à Hockenheim depuis 2010. Sûrement l'une des statistiques les plus étranges de son palmarès.
Mais la malchance s'est est parfois mêlée, comme en 2014 lorsqu'un disque de frein explosé l'avait stoppé net en Q1.
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Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix d'Allemagne 2018

Crédit: Getty Images

Bottas peut-il battre Vettel ?

On le saura vraisemblablement au n°1, au plus tard à la sortie de l'épingle (n°6). Doubler sera une mission quasi impossible pour le pilote de Mercedes, car la Ferrari est devenue la référence en vitesse de pointe. "Ils ont fait de progrès d'un seul coup", a d'ailleurs remarqué Hamilton, songeur. "Nous avons besoin d'emmener la voiture et le moteur à un niveau plus élevé", a confirmé Toto Wolff, le directeur des Gris.

Quelles places Hamilton et Ricciardo peuvent-ils espérer ?

Il suffit de regarder la performance de Max Verstappen (Red Bull), 4e à 0"610, pour comprendre que cette position est à la portée du Britannique, 14e sur la grille. Le Néerlandais a encore insisté sur le manque de puissance du Renault, mais pour Lewis Hamilton ce n'est pas gagné... "Ce sera très difficile de doubler, c'est un des pires endroits pour le faire", a souligné #LH44, qui devrait bénéficier d'un rafraîchissement de la température ambiante dimanche.
En 2014, il était parti 20e et avait terminé 3e au terme d'une remonté musclée (Räikkönen s'en souvient). Cette année, la Mercedes était dans un monde à part mais il y avait quand même eu un total de 65 dépassements.
Dans l'hypothèse où Max Verstappen (Red Bull) et Lewis Hamilton (Mercedes) seraient dans le Top 5, l'Australien aurait pour objectif logique un Top 6. Sachant qu'il n'a jamais été battu par une Haas cette année.
Un paramètre à ne pas oublier : ils ont le choix de leurs pneus pour le premier relais.

Quelle stratégie ?

"La stratégie dépendra principalement de la dégradation de la gomme dans ces conditions météo très spécifiques, mais un pit-stop devrait être privilégié par la majorité des concurrents", a annoncé Mario Isola, directeur de Pirelli Motorsport. Principal challenge des pilotes sur piste sèche : la gestion des cloques.
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