Pirelli chiffre l'écart de performance entre ses composés

La Formule 1 est officiellement entrée dans une nouvelle ère, vendredi, lors des deux séances d’essais libres organisées sur le tracé encore ‘vert’ de l’Albert Park.

Les chronos sont encore amenés à progresser au fil du week-end, promettant d’atteindre des records puisque la meilleure performance enregistrée en essais libres 2 est déjà plus rapide que la pole position de l’an passé. L’œuvre de Lewis Hamilton, dominateur des deux sessions à bord d’une Mercedes chaussée des pneus ultra-tendres.

L’équipe allemande fut la seule à utiliser ce mélange durant les EL1, la concurrence privilégiant leur découverte durant les EL2.

Le ciel est par ailleurs resté dégagé tout au long de la journée, le thermomètre affichant des valeurs assez élevées, autour de 25°C notamment, au début de la deuxième séance d’essais.

"Nous avons pu observer des chronos en progrès de cinq secondes, par rapport aux séances équivalentes disputées il y a douze mois, et ce avec des pneumatiques ultra-tendres utilisés pour la première fois ici", commente Mario Isola, le responsable de la compétition automobile de Pirelli.

"Jusqu’à présent, l’écart de performance au tour est d’environ 0"7 entre les mélanges tendres et 'super tendre', mais également entre les 'super tendre' et 'ultra tendre'. A titre de comparaison, nous avions relevé une différence de 0"3 à 0"5 durant les tests hivernaux effectués à Barcelone."

"Nous devons maintenant être attentifs à la dégradation, car si elle est moins importante que l’année dernière, nous devons comprendre, avec les équipes, dans quelle mesure ces écarts influenceront la stratégie à adopter pour la course."

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