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GP d'Australie - Pole de Hamilton, rôle de Bottas, remontée de Gasly... Le Grand Prix en questions

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 17/03/2019 à 00:23 GMT+1

GRAND PRIX D'AUSTRALIE - Lewis Hamilton (Mercedes) part encore de la pole position, dimanche à Melbourne, mais depuis deux ans c'est Sebastian Vettel (Ferrari) qui gagne. Alors, que peut espérer le Britannique ? Une aide de Valtteri Bottas ? Et quid de la bataille entre Haas, McLaren, Alfa Romeo et Racing Point, dans laquelle Renault rêve de s'immiscer ? Eléments de réponses.

Lewis Hamilton et Valtteri Bottas (Mercedes) au Grand Prix d'Australie 2019

Crédit: Getty Images

Hamilton peut-il perdre la course ?

Evidemment. Et il ne faut remonter à plus tard que l'édition 2018 pour s'en convaincre. La voiture de sécurité virtuelle instaurée sur la zone des stands après l'abandon de Romain Grosjean (Haas) avait précipité la perte du Britannique lors d'un pitstop, suite à une erreur de calcul d'écart de Mercedes avec la Ferrari de Sebastian Vettel.
Cependant, le quintuple champion du monde devrait disposer d'un joker presque imprévu. En effet, la différence par rapport à l'année passée, et même 2017, est la position de grille de Valtteri Bottas. Pour la première fois depuis son arrivée chez les Gris, le Finlandais s'est qualifié devant Sebastian Vettel (Ferrari). Il partira deuxième, sur la partie sale de la piste, avec seulement huit mètres de marge sur l'Allemand, et s'il réussit son départ, Lewis Hamilton pourra voir venir.

Verstappen peut-il viser le podium ?

Si cela arrivait, il s'agirait du premier pour un moteur Honda depuis la victoire de Jenson Button au Grand Prix de Hongrie en 2006. Mais à la régulière, on ne voit pas comment le Néerlandais peut même rester devant la Ferrari de Charles Leclerc, qui sera juste derrière lui, sur la rangée impaire, au coup d'envoi, sans parler de piéger l'autre SF90. C'est vrai, la RB15 était à 1"0 au tour de la Mercedes sur les longs runs vendredi, soit exactement autant que la "rossa", mais on ne voit pas comment il pourrait s'en sortir. Le cas échéant, Red Bull jouerait à un contre deux si Ferrari abattait la carte de la stratégie en gardant le Monégasque en piste pour faire le jeu de l'Allemand.

Quelle place Gasly peut-il espérer ?

Pas un Top 3, c'est une certitude à 99%. Les stats sont faites pour être démenties mais la tendance vraiment n'est pas au spectacle à Melbourne. Deux vrais dépassements en 2017, royalement cinq en 2018, le Français peut se préparer à une course longue… 58 tours théoriques et sûrement plus proches de 580 ressentis pour lui… La densité jamais vue du peloton - le Top 18 en 1"067 en Q1 - ne va pas l'aider : de sa 17e place initiale, il va tomber sur des paquets de concurrents proches en perfo. Si RBR le conseille bien, il ne tentera rien au départ. Il s'est déjà fait une mauvaise pub en cassant la RB15 à Montmelo et un accident au n°1 serait la pire des choses.
Pour rappel, la remontée la plus importante d'un Grand Prix d'Australie à 20 pilotes est celle opérée par Jarno Trulli en 2009. L'Italien de Toyota était parti dernier pour finir sur le podium. Cela n'a été fait qu'une fois.

Qui sera le meilleur des autres ?

On peut mettre une grosse pièce sur Haas, qui possède deux chances avec Romain Grosjean et Kevin Magnussen, respectivement qualifié 6e et 7e. On ne voit pas Lando Norris (McLaren) faire peur aux pilotes de l'équipe US. En revanche, Kimi Räikkönen (Alfa Romeo) était le plus près de Lewis Hamilton (Mercedes) sur long relais vendredi, à 0"9 exactement. Sans oublier Pierre Gasly (Red Bull)…
Romain Grosjean (Haas) au Grand Prix d'Australie 2019

Quel résultat pour les Renault ?

Enstone plaide déjà pour le double accident, mais le fait est que Haas, McLaren, Alfa Romeo et Racing Point ont fait mieux. Dans cette distribution, le maillon faible est clairement le débutant Britannique Lando Norris. Pour le reste, il n'y a que des tauliers.
Daniel Ricciardo (Renault) au Grand Prix d'Australie 2019
Pour un Top 10, il faudra peut-être tabler sur des abandons ou la stratégie, car il faut le rappeler, le Losange a rarement su faire, à la régulière, beaucoup mieux que ses places de grille. La tentation des "medium" ? Pourquoi pas.
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