Bannir les "garages virtuels" serait ridicule selon Force India

Parmi les propositions mises sur la table par Liberty Media pour réduire les coûts des écuries de Formule 1, l'éventualité d'interdire les "garages virtuels" (ces bureaux reliés en temps réels à la piste depuis les usines des teams) est assez mal reçue.

Le personnel présent sur les circuits étant limité à 60 personnes dans un but précisément de maîtrise budgétaire, toutes les équipes peuvent compter sur des ingénieurs restés à l'usine pour travailler à distance sur des simulations en exploitant les données recueillies en piste.

Cette méthode de travail permet des économies d'échelle non-négligeables, selon le COO de Force India Otmar Szafnauer. "Supprimer la 'mission control' à l'usine n'engendrerait aucune économie car les investissements ont déjà été consentis,explique le manager américain.Les gens qui travaillent dans le garage virtuel à l'usine sont déjà employés par nous et ils se relayent parfois avec le personnel présent sur les circuits."

"Par exemple notre directeur technique Andy Green n'était pas au Ricard, mais bien à l'usine,souligne-t-il.Nous avons aussi deux spécialistes de la stratégie (un par voiture) qui viennent à tour de rôle sur les Grands Prix, l'autre restant à la base. Interdire le garage virtuel nous obligerait à les faire voyager tous les deux, en augmentant les coûts,conclut Szafnauer.Ce serait ridicule car à l'opposé de l'objectif recherché."

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