Lewis Hamilton (Mercedes) : "Ce fut une grosse galère"

Lewis Hamilton peut croire au juste retour des choses. Aussi chanceux cette année à Bakou qu'il avait été maudit l'an dernier - en perdant la victoire à cause d'une protection de cockpit détachée - le Britannique a expliqué à l'arrivée ne pas se sentir en réel vainqueur du Grand Prix d'Azerbaïdjan.

Au mieux deuxième de Sebastian Vettel (Ferrari) si Max Verstappen (Red Bull) n'avait pas provoqué un accident avec son coéquipier, Daniel Ricciardo, au 40e passage, le pilote Mercedes a profité d'une crevaison de son voisin de stand, Valtteri Bottas, pour passer en tête à deux tours de la fin, dimanche.

Limité pendant toute la course par des problèmes de température insuffisante de ses gommes, LH44 a reconnu qu'il avait été verni au bout du compte. "C'est une expérience qui appelle à l'humilité", a-t-il déclaré au micro de Sky Spors. "Valtteri [Bottas] méritait de gagner, il a fait une course exceptionnelle."

"Ce fut une grosse galère aujourd'hui, et je me sens extrêmement privilégié d'en sortir avec la victoire. Juste après la course, je suis allé voir tout de suite Valttari. C'est pourquoi j'étais en retard sur le podium", a-t-il ajouté.

Sevré de succès depuis six courses, il s'est aussi emparé de la 1re place au championnat du monde, quatre points devant son alter ego quadruple champion du monde, classé quatrième.