Une course de folie à Bakou et Lewis Hamilton (Mercedes) a tiré les marrons du feu !

Merci qui ? Max Verstappen bien sûr ! Une fois de plus, l'intraitable Néerlandais aura modifié la face d'un Grand Prix convenu pour en faire un classique, dimanche à Bakou. Jusqu'au 40e tour, Sebastian Vettel (Ferrari) faisait figure de vainqueur en puissance, posté derrière un Valtteri Bottas (Mercedes) sur le point de stopper pour lui rendre la première place. Loin devant un Lewis Hamilton (Mercedes) même pas sûr de finir deuxième, miné par d'insolubles problèmes de température de pneus.

Attaqué au bout de la grande ligne droite par son coéquipier, Daniel Ricciardo, au freinage du virage n°1, Verstappen s'est décalé à droite pour dissuader l'Australien, puis à gauche pour fermer la porte. Trop tard, beaucoup trop tard, et probablement en survitesse. Un accrochage et un double abandon des Red Bull plus tard, Bottas filait au stand pour un arrêt "gratuit" dont il ressortait en tête, au grand dam de Ferrari, piégé.

Mais le meilleur du spectacle restait à venir quand, au restart, Vettel bloquait ses roues au freinage du n°1 et laissait en dérive passer Hamilton. Les Gris devant les Rouges, un nouvel ordre qui n'allait pas durer longtemps... Avant la fin de ce tour de reprise, Bottas crevait sur un débris et abandonnait les commandes à Hamilton.

Deux tours pour aller au drapeau à damier, c'est peu et en même temps largement suffisant pour refaire le classement : Räikkönen devant Vettel et ses pneus "carrés", puis finalement Sergio Pérez sur sa Force India… Carlos Sainz (Renault) trop court pour en profiter, le jeune Charles Leclerc (Sauber) en profitait pour devenir le premier Monégasque dans les points depuis 1950.

Le reste du Top 10 faisait la part belle à quelques autres survivants, dans l'ordre Fernando Alonso (McLaren), Lance Stroll (Williams), Stoffel Vandoorne (McLaren) et Brendon Hartley (Toro Rosso).

Comme l'an passé, le Grand Prix d'Azerbaïdjan venait d'être celui de toutes les opportunités. De voir des choses incroyables aussi. Comme un Romain Grosjean, promis à la sixième place, planter sa Haas dans un mur en chauffant ses gommes sous régime de voiture de sécurité.