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Grand Prix d'Emilie-Romagne - Lewis Hamilton agacé : chez Mercedes, "chaque week-end est une opération de sauvetage"

Julien Pereira

Mis à jour 22/04/2022 à 21:50 GMT+2

GRAND PRIX D'ÉMILIE-ROMAGNE - Un pas en avant, deux pas en arrière. Alors qu'ils comptaient sur les conditions changeantes pour sortir la tête de l'eau à Imola, George Russell et Lewis Hamilton n'ont pu emmener Mercedes en bout de qualification, vendredi. Pas plus avancée malgré quelques évolutions introduites ce week-end, l'écurie s'enlise. Et le moral s'évapore.

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Jeudi, Lewis Hamilton a débarqué à Imola sans grandes ambitions. Mais souriant. Ce vendredi, le Britannique a quitté la qualification avec moins d'espoir. Et le visage grave. Treizième sur la grille du Grand Prix d'Émilie-Romagne, deux rangs derrière son coéquipier George Russell, le septuple champion du monde a encore démontré, sur la piste, par son attitude et ses mots, que plus rien ne tourne rond chez Mercedes.
Pour la première fois depuis près de dix ans, et une époque où Hamilton n'était pas encore son pilote, l'écurie allemande n'a placé aucune de ses deux voitures en Q3. Les interruptions par drapeaux rouges et les averses n'ont pas franchement aidé les Flèches d'argent. Impossible d'affirmer, pourtant, que l'une ou l'autre des monoplaces aurait pu se faire une place au soleil sans ces différents faits.
Cette saison, Mercedes a basculé dans une autre réalité, où plus rien ne lui est acquis. Ni le haut du tableau. Ni les petits coups de pouce de la réussite.

Le marsouinage fait des dégâts

La firme à l'Etoile a même dû batailler dès la Q1 pour éviter ce qui aurait pu être, disons-le, une humiliation. Elle a été frôlée, puisque son septuple champion du monde a passé le premier cut avec quatre tout petits millièmes d'avance sur Yuki Tsunoda, premier éliminé. Tout au long de la journée, Hamilton a pesté contre l'incapacité de sa monoplace à trouver de l'adhérence dans ces conditions.
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D'autant que les averses et les portions de pistes gorgées d'eau n'ont, au contraire de ce que le Britannique espérait, pas permis d'atténuer le problème majeur de la W13. À Imola comme partout ailleurs, la monoplace a souffert de marsouinage aigu. À tel point que la monture de George Russell a fini par endommager son propre fond plat au bout de la ligne droite des stands.
Chez nos confrères de Sky Sport, Toto Wolff a admis que ses pilotes n'avaient pas d'autres solutions que d'y... lever le pied. Preuve que les quelques évolutions introduites par l'écurie, chargées de mieux comprendre le problème, n'ont pas franchement fait leur effet.
Il y a des choses que nous aurions dû faire et que nous n'avons pas faites
Ni Hamilton ni Russell ne croyaient au miracle. Peut-être espéraient-ils, tout de même, que la stratégie des petits pas finisse par apporter une éclaircie. Ce ne fut pas le cas et, même si la situation aux championnats n'est toujours pas catastrophique, l'optimisme ressemble de plus en plus à un élément de façade.
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Après son élimination en Q2, Lewis Hamilton, le casque encore vissé sur la tête, a immédiatement eu une discussion, courte mais visiblement franche, avec Toto Wolff. "Ce sont des choses internes, que je ne partagerai pas, a fait savoir le Britannique auprès de Sky Sport. [...] Je pense que nous n'avons pas performé comme nous aurions dû en tant qu'équipe aujourd'hui. Il y a des choses que nous aurions dû faire et que nous n'avons pas faites. Mais nous allons juste continuer à travailler dur. Chaque week-end est une opération de sauvetage."
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