Grand Prix d'Espagne : Lewis Hamilton s'impose devant Valtteri Bottas et Max Verstappen
Mis à jour 13/05/2018 à 17:43 GMT+2
GRAND PRIX D'ESPAGNE - Lewis Hamilton enchaîne et s'envole au classement des pilotes. Le Britannique a remporté ce dimanche, en Catalogne, sa deuxième course de suite après sa victoire en Azerbaïdjan. Parti en pole position, il a dominé la course de bout en bout et terminé devant son coéquipier chez Mercedes, Valtteri Bottas. Max Verstappen complète le podium. Sebastian Vettel finit quatrième.
Le doute n’est plus permis : Mercedes est bel et bien la première force du plateau. Lewis Hamilton l’a magistralement démontré, remportant en toute tranquillité le Grand Prix d’Espagne, ce dimanche, à Barcelone. Même Valtteri Bottas, pourtant secoué au départ, n’a eu aucun mal à assurer le premier doublé d’une écurie cette saison. Max Verstappen (Red Bull), lui, a profité d’une erreur stratégique de Ferrari pour s’emparer du podium devant Sebastian Vettel, grand perdant du week-end.
Le début de saison morose est oublié, l’orage est passé, au sens propre comme au figuré. Sous un ciel menaçant sans être perturbant, Hamilton a retrouvé toutes les bonnes sensations. Celle d’une domination sans partage, puisqu’il a bouclé l’épreuve espagnole avec une marge supérieure à 20 secondes sur son dauphin. Et celle, aussi, d’être aux commandes d’une monoplace supérieure à la concurrence. Sur le circuit étalon qu’est le tracé catalan, le quadruple champion du monde britannique a dominé ses rivaux sur le rythme, autant qu’il l’avait fait sur le tour rapide, en qualification, la veille.
Vettel, le coup d'arrêt
Et si ce simple constat n'était pas suffisant à établir un véritable contraste, les déboires de Ferrari ont accentué la nuance. Kimi Räikkönen a abandonné dès le 25e tour, après une perte de puissance que la Scuderia doit encore analyser. Vettel, lui, a été bouté hors du podium, malgré un départ opportuniste où il avait réussi à s'intercaler entre les deux Flèches d'Argent.
Incapable de tirer des chronos satisfaisants de ses gommes "tendre", l'Allemand a tenté toutes les manoeuvres stratégiques : d'abord en chaussant des "medium" bien plus tôt que prévu, à la 18e des 66 boucles, pour un résultat identique. Puis en profitant du régime de la voiture de sécurité virtuelle, survenu à l'approche du dernier tiers de la course, pour repartir avec le même type de gommes.
En tête-à-queue, Grosjean a éliminé Gasly
La tentative a été plus pénalisante que bénéfique : l'arrêt a duré trop longtemps, presque six secondes, et Verstappen en a profité pour lui filer sous le nez. Mieux, le Néerlandais a maintenu son avantage autour des deux secondes, malgré un aileron avant endommagé par un contact avec Lance Stroll (Williams). La Scuderia broie du noir ? Les Français aussi.
Aucun pilote tricolore n'a franchi la ligne d'arrivée. Pire, Romain Grosjean n'a pas passé le troisième virage, puisqu'il y a viré en tête-à-queue, éliminant dangereusement Pierre Gasly (Toro Rosso) et Nico Hülkenberg (Renault). Esteban Ocon (Force India), lui, a aligné un deuxième abandon, payant une panne de radiateur.
Au championnat, la tendance est désormais très claire. Après le Grand Prix de Bahreïn, Vettel menait le championnat avec 17 points d'avance sur son rival anglais. Trois courses plus tard, la donne a complètement été inversée.
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