Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Pole position, Red Bull, rafales : Le Grand Prix en questions

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 13/05/2018 à 15:30 GMT+2

GRAND PRIX D'ESPAGNE - Mercedes a signé un doublé en qualification mais tout reste à faire pour dimanche, spécialement en termes de maîtrise de l'usure des "super tendre".

Max Verstappen (Red Bull) au Grand Prix d'Espagne 2018

Crédit: Getty Images

Mercedes est-il de retour au sommet ?

Après la victoire chanceuse à Bakou, Lewis Hamilton a remis le constructeur allemand en haut de la grille. Et Valtteri Bottas a assuré la 1re ligne, ce qui n'était plus arrivé depuis Abou Dabi 2017. Niki Lauda espère y voir un sursaut après un début de saison laborieux. D'autant que le lieu n'est pas anodin : Montmelo est considéré comme un circuit étalon, révélateur des qualités d'une machine, en termes de châssis comme de moteur. "Après quatre courses, on développe des choses, a expliqué le triple champion du monde, président non exécutif de l'équipe. "C'est selon moi une course référence", a-t-il ajouté au micro de Sky Sports. Est-ce qu'on est de retour ? Dieu merci oui en qualification. Et si on gagne dimanche, on aura une petite marge pour les deux prochaines courses."
Valtteri Bottas, Lewis Hamilton (Mercedes) et Sebastian Vettel (Ferrari) au Grand Prix d'Espagne 2018

La pole position est-elle un énorme avantage à Montmelo ?

Oui ! 14 des 17 derniers polemen ont gagné sur le Circuit de Catalogne, et c'est le meilleur ratio des circuits du championnat 2018. Les seules exceptions à cette statistique sont Mark Webber, 4e en 2011, Nico Rosberg, 5e en 2013, et Lewis Hamilton, emporté dans un crash avec son coéquipier en 2016.

Valtteri Bottas peut-il battre Lewis Hamilton ?

Oui. Il n'a aucun rôle subalterne chez Mercedes et il reste sur un abandon à Bakou qui, si cruel soit-il, lui a donné de la confiance et prouvé qu'il était capable de tirer parfois un meilleur parti de la voiture que son coéquipier. Il a concédé contre le poleman le troisième écart (0"040) le plus faible dans l'histoire du Grand Prix d'Espagne à Montmelo (0"017 de marge pour Maldonado en 2012 et 0"030 pour Massa en 2007) et il a été constamment proche de Lewis Hamilton aux essais.

Les pneus "tendre" sont-ils si différents des "super tendre" ?

Les pilotes ne le pensent pas, et c'est Daniel Ricciardo qui résume le mieux ce sentiment : "C'est étrange : les pneus ont des couleurs différentes (jaune et rouge) mais ce sont plus ou moins les mêmes", a-t-il déclaré. Néanmoins, Lewis Hamilton n'est pas tout à fait de cet avis. Il a poussé les "super tendre" sur quelques tours en fin de essais libres 3 et a copieusement glissé. Ses gommes étaient en surchauffe et c'est pour cela qu'il en a sans doute retardé l'usage en fin de course. Après probablement deux relais longs en "tendre".
Daniel Ricciardo (Red Bull) au Grand Prix d'Espagne 2018

Y aura-t-il des dépassements ?

Montmelo ne fait pas rêver de ce point de vue. 28 manœuvres réussies en 2015, 44 en 2016 et 16 en 2017… La faute au dernier virage qui ne permet pas à un poursuivant de se placer tôt dans l'aspiration.

Quel est l'endroit le plus délicat du circuit ?

Le virage n°3 est offert à un vent piégeur dont les rafales ont déstabilisé plus d'une monoplaces aux essais. Ce droit négocié à fond fait aussi peser une charge élevée sur le pneu avant gauche, dont l'usure dicte la durée d'un relais. Au-delà de ça, les pilotes devront surveiller l'impact du nouveau bitume sur la dégradation.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité