Essais libres 2 : Une sortie de piste et un meilleur temps pour Vettel (Ferrari)

Si les essais libres 2 du Grand Prix d'Italie ont débuté vendredi après-midi par le soleil multi-angle de Marcus Ericsson (Sauber), piégé par un DRS au freinage du virage n°1 mais heureusement indemne, c'est plus probablement le meilleur temps de Sebastian Vettel (Ferrari) et les promesses qui l'accompagnent que les tifosi retiendront.

Par des conditions sèches contrastant avec la pluie matinale, l'Allemand a tourné en 1'21"105 en pneus "super tendre" autour du "Temple de la vitesse", sans ménager sa peine ni les expérimentations qui allaient avec. C'est d'ailleurs en testant une entrée un peu trop rapide dans la parabolique, où il variait ses trajectoires, que le quadruple champion du monde de Maranello s'est payé une excursion dans les graviers conclue par un contact à rebours avec le mur. Sans autre dommages qu'un aileron arrière cassé et quelques minutes de check pour repartir pour un ultime run.

Sebastian Vettel a devancé de +0"270 son coéquipier Kimi Räikkönen et un Lewis Hamilton (Mercedes) décidé à explorer la piste dans toute sa largeur, et même plus à la deuxième chicane. Malgré ses efforts, le Britannique n'a jamais trouvé le moyen de combler l'écart - +0"287 - qui le séparait de son rival pour le titre.

En revanche, Valtteri Bottas (Mercedes), quatrième à +0"698, a paru plus en retrait. Toutefois, son retard paraît moins rédhibitoire que celui des Red Bull, rivées aux 5e et 6e places sans grande crainte ni espoir pour l'heure. Sur la "spec B" (deuxième évolution moteur du V6 Renault), Max Verstappen a lâché +1"049 et son voisin de garage, Daniel Ricciardo, équipé de la "spec C" (troisième évolution moteur du V6 Renault), +1"191.

Sur ce circuit de vitesse, on retrouve dans la suite du classement les Force India en mode groupées. Esteban Ocon a terminé devant Sergio Pérez, à respectivement +1"825 et +1"837.

A bord de la seule Sauber chronométrée, Charles Leclerc a consacré beaucoup de temps à comprendre pourquoi le DRS de sa C37 ne se rabattait pas correctement. Au meilleur de ses 20 tours, le Monégasque a quand même arraché le 9e temps, et l'Allemand Nico Hülkenberg (Renault), sanctionné de dix places pour sa responsabilité dans le crash du Grand Prix de Belgique, le 10e chrono.