Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Ferrari dans le désordre, stratégie Mercedes, Ocon, Ricciardo showman : le Grand Prix en questions

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 02/09/2018 à 12:03 GMT+2

GRAND PRIX D'ITALIE - A moins de rater son départ, Kimi Räikkönen risque d'embarrasser Ferrari car Sebastian Vettel est l'élu à la Scuderia. Une stratégie bizarre pour le "replacer" derrière son leader ? Et chez Mercedes, quelle marge de manoeuvre ? Quasiment aucune. Une seule chose est sûre : on peut s'attendre à un festival de Daniel Ricciardo (Red Bull).

Kimi Räikkönen (Ferrari) au Grand Prix d'Italie 2018

Crédit: Ferrari S.p.A.

La pole position est-elle un gage de victoire à Monza ?

Plutôt, oui ! La tête de grille a même une influence sur la victoire plus grande que n'importe où ailleurs. Depuis 1998, tous les pilotes partis en tête et qui ont rallié l'arrivée ont gagné, à deux exceptions : Kimi Räikkönen (McLaren) en 2006 et Lewis Hamilton (Mercedes) en 2016. Trois autres polemen n'ont pu vérifier cette loi à cause d'un abandon : Mika Häkkinen (McLaren) en 1999, Juan Pablo Montoya (Williams) en 2002 et Lewis Hamilton (McLaren) en 2009.
Plus ennuyeux pour le spectacle, il n'y a jamais eu plus de deux leaders lors des sept dernières éditions...
Q3 - Grand Prix d'Italie 2018

Räikkönen va-t-il (encore) être sacrifié ?

On l'ignore, mais Ferrari n'hésitera pas à le placer sur un plan de course défavorable pour propulser Sebastian Vettel vers une victoire qui le rapprocherait de la tête du championnat. Le Finlandais a déjà vécu ça, et son objectif sera de réussir son départ pour repousser l'échéance.
S'il mène, il aura la priorité pour s'arrêter, mais ce n'est pas non plus lui qui décidera du moment de le faire. On verra alors au nombre de tours supplémentaires couverts par son coéquipier dans quelle mesure la Scuderia aura essayé de remettre le doublé dans "l'ordre". Mais peut-être Iceman aura-t-il été obligé lui-même d'écourter son premier relais en raison d'une usure excessive de ses gommes.

Mercedes va-t-elle se servir de Bottas ?

L'équipe a laissé entendre avant même les essais que le Finlandais pourrait être tenu de courir pour Lewis Hamilton après Monza, ce qui ressemble curieusement au genre d'obligatoire couchée dans un contrat.
Toto Wolff a été plus clair en expliquant que Bottas pourrait servir à provoquer les Ferrari. On ne voit pas comment, à part rallonger son premier relais pour se retrouver dans une position volontairement gênante comme Ferrari l'a déjà fait plusieurs fois récemment avec Kimi Räikkönen. Néanmois, ce stratagème fonctionne encore moins qu'ailleurs à Monza et il faudra de toute façon voir si Bottas en est capable.
Quant à l'undercut, il est exclu : on ne voit pas un pilote 0"5 plus lent au tour mettre en panique Vettel ou Räikkönen.

Ricciardo (Red Bull) sera-t-il le showman du Grand Prix ?

On peut parier sur lui sans trop se tromper. L'Australien a passé son temps à ménager sa "spec C" aux essais, ça ne lui fait pas peur de partir avant dernier et on se souvient de son dépassement magique sur Kimi Räikkönen (Ferrari) au freinage du n°1.

Qui en "meilleur des autres" ?

Esteban Ocon, sans hésiter. La Force India a souvent été rapide sur ce circuit et l'échec - relatif - du Français est une énigme. Une chose est sûre, de sa P8 il ne manquera pas de Vmax pour doubler.

Quelle stratégie ?

C'est toujours limpide par temps sec à Monza : la norme est d'un arrêt.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité