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Kimi Räikkönen (Ferrari) en pole devant Sebastian Vettel (Ferrari)

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 01/09/2018 à 18:19 GMT+2

GRAND PRIX D'ITALIE - Kimi Räikkönen (Ferrari) a arraché la pole position samedi devant son coéquipier Sebastian Vettel et Lewis Hamilton (Mercedes). En 1'19"119, le Finlandais a surtout battu l'ancien record de la piste qui datait de 2004, et la Scuderia a signé sa première pole à Monza depuis 2010.

Kimi Räikkönen (Ferrari) au Grand Prix d'Italie 2018

Crédit: Getty Images

Tout Monza attendait Sebastian Vettel et c'est finalement Kimi Räikkönen qui s'est glissé dans le costume du héros ferrarista en décrochant une pole position historique pour la Scuderia, samedi à Monza. La 219e de la marque rouge, sa 20e au Grand Prix d'Italie mais sa première depuis celle de Fernando Alonso en 2010, assortie d'un record à donner des frissons, conquise en 1'19"119, à quelques 263,587 km/h de moyenne.
Exit donc le 1'19"525 de la Williams du Colombien Juan Pablo Montoya datant de 2004, chrono mythique que trois pilotes auront en fait battu lors de cette 14e séance de qualification du Mondial 2018. Lewis Hamilton (Mercedes), tout d'abord, en 1'19"294, puis Sebastian Vettel en 1'19"280, et enfin Iceman.
Q3 - Grand Prix d'Italie 2018

Vettel énervé : "On en reparlera !"

La performance des Gris, que l'on ne pensait pas capables de rivaliser à ce point avec Maranello en termes de puissance une semaine après la débâcle du Grand Prix de Belgique, a précédé le double exploit rouge et le moment d'histoire qui l'accompagnait puisque Ferrari n'avait plus rempli la première ligne lombarde depuis 2000, avec Michael Schumacher et Rubens Barrichello.
Mais à voir les mines dans le garage roue après la sensation finlandaise, il y avait de quoi se dire que le doublé était dans le désordre. Kimi Räikkönen, le n°2 occulte, partira en tête depuis son leader, placé sur la partie sale de la piste, dans le viseur de son rival pour le titre, Lewis Hamilton. Et à entendre la réaction de l'Allemand après la ligne d'arrivée, on pouvait facilement que l'ambiance ne serait pas vraiment sereine jusqu'au départ. "On en reparlera !", a lancé sèchement l'Allemand, qui s'est senti trahi par son coéquipier bénéficiaire de son aspiration dans le tour décisif.
"La moitié du boulot est faite. C'est un sentiment spécial d'être en pole ici, à la maison, devant les tifosi", a sobrement déclaré le champion du monde 2007, devenu à plus de 38 ans le deuxième le plus vieux poleman après Nigel Mansell au Grand Prix d'Australie 1994
La tendance du dernier entraînement valait bien vérité : on a vu que ces trois courir la pole, et Valtteri Bottas (Mercedes) n'a été qu'un spectateur lointain de ce suspense haletant, relégué à la quatrième place à 0"537. A la limite du compréhensible, tout comme la grosse seconde (1"496) lâchée derrière par Max Verstappen (Red Bull) malgré son Renault "spec C".
Daniel Ricciardo (Red Bull) assuré de partir du fond de grille sans prendre même le soin de tourner en Q2, la lutte pour P6 était donc ouverte. Et là où on pouvait attendre une performance d'une Force India, c'est Romain Grosjean (Haas) qui est sorti du lot, devant Carlos Sainz (Renault) et son compatriote, Esteban Ocon.
Pierre Gasly (Toro Rosso) valeureux neuvième avec son Honda, la perf des sans-grades est signé Lance Stroll, premier pilote Williams en Q3 cette saison. Les autres résultats détonants sont des déceptions, spécialement les 16e et 17e places éliminatoires en Q1 de Sergio Pérez (Force India) Charles Leclerc (Sauber).
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