Grand Prix d'Italie - Bottas (Mercedes) remporte la course sprint devant Verstappen (Red Bull), Hamilton cinquième

Une victoire qui ne compte pas - ou si peu - et une pole position dont il ne profitera pas. Le deuxième test de format de week-end de Formule 1, avec "course sprint de qualification", a accouché d'un résultat paradoxal pour Valtteri Bottas, samedi à Monza. Le plus rapide de la qualification vendredi, le Finlandais est parti en tête de grille et a dominé les 18 tours dans le "Temple de la vitesse" du Nord de Milan. Une performance quasi inutile, puisqu'il se savait condamné dès la veille à démarrer du fond de la grille du Grand Prix d'Italie, dimanche, suite à l'installation d'un quatrième V6 hors quota.

Remercié par la firme à l'Etoile, le futur pilote Alfa Romeo a quand même marqué les trois points en jeu, et au moins empêché Max Verstappen (Red Bull), deuxième, de l'emporter. Plus prompt que son rival pour le titre Lewis Hamilton (Mercedes) au coup d'envoi, le Néerlandais s'est contenté de tenir sa position pour prendre les deux points de bonus, sans courir de risques. Une bonne affaire pour lui, finalement, puisque Daniel Ricciardo (McLaren) a complété le top 3, avec à la clé le dernier point en lice. Arrivé en Italie avec trois points d'avance sur Lewis Hamilton, il a augmenté son avance de deux unités sur l'Anglais.

Lewis Hamilton ? Il a manqué son départ en "medium" contre les voitures chaussées de "tendre" autour de lui, et l'a payé cher. Pressant derrière son compatriote Lando Norris, il n'a jamais pu menacer la McLaren n°4, même avec son DRS actif. Car sur ce tracé imposant des appuis faibles, l'effet de l'aileron arrière amovible est minime.

Valtteri Bottas enfin vainqueur d'une course cette saison, Max Verstappen content de son sort, Lewis Hamilton est bien le grand perdant du jour, avec Pierre Gasly (AlphaTauri). Auteur d'une nouvelle qualification brillante, son onzième top 6 de 2021, le vainqueur de l'édition italienne 2020 a été surpris par un coup de frein de Ricciardo au deuxième tournant. Aileron avant cassé, il a pris la direction du mur à l'extérieur de la Curva grande et parti de la dernière ligne en compagnie de Valtteri Bottas dimanche.

Le haut du classement n'ayant pas évolué après les trois tours de neutralisation qui ont suivi le départ, Charles Leclerc et Carlos Sainz ont hissé leurs Ferrari aux sixième et septième rangs, un minimum syndical devant les tifosi. Un exploit, aussi. Le Monégasque, encore empêtré dans d'inextricables problèmes techniques lors des essais libres 2, a piloté malade et son coéquipier espagnol a récupéré un peu plus d'une heure avant le coup d'envoi sa SF21 fracassée dans le mur de la chicane Ascari lors du dernier entraînement.

En fin de la course, on a bien cru que Sergio Pérez (Red Bull) réussirait à doubler Antonio Giovinazzi (Alfa Romeo) pour la huitième place, mais l'Italien, en période probatoire de deux Grands Prix pour obtenir une prolongation en 2021, a résisté jusqu'au bout à Checo, vainqueur de sa bataille avec Lance Stroll (Aston Martin), dixième.

En fin de la course, on a bien cru que Sergio Pérez (Red Bull) réussirait à doubler Antonio Giovinazzi (Alfa Romeo) pour la huitième place, mais l'Italien, en période probatoire de deux Grands Prix pour obtenir une prolongation en 2021, a résisté jusqu'au bout à Checo, vainqueur de sa bataille avec Lance Stroll (Aston Martin), dixième.

En manque de puissance, les Alpine de Fernando Alonso et Esteban Ocon n'ont pas beaucoup progressé dans la hiérarchie. Partis 13e et 14e, l'Espagnol et le Français ont fini 11e et 13e, séparés par l'Aston Martin de Sebastian Vettel. Quant au futur pilote Mercedes, George Russell (Williams), il n'est parvenu lui non plus à tirer son épingle du jeu. Il a terminé 15e.