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GP d'Italie - "Loin du rythme" : Lewis Hamilton et George Russell (Mercedes) en plein néant, à 1"3 de Leclerc (Ferrari)

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 10/09/2022 à 21:29 GMT+2

GRAND PRIX D'Italie - Mercedes a pris une claque en qualification, samedi. Les W13 de Lewis Hamilton et George Russell ont plafonné à 1"3 du temps de la pole position de Charles Leclerc (Ferrari). La Flèche d'argent n'aime pas les lignes droites et il n'y a pas assez de virages rapides à Monza pour compenser cette faiblesse. Mais Russell, deuxième sur la grille, y croit.

Hamilton (Mercedes) au Grand Prix d'Italie 2022

Crédit: Getty Images

La réunion de crise chez Mercedes a débuté dès la fin de la Q3, sur le muret des stands gris, samedi à Monza. Avec des techniciens sonnés tout autant que leur patron, Toto Wolff. Jamais les W13 n'ont existé lors des trois parties de la séance de qualification du Grand Prix d'Italie. C'est simple, le mieux classée, celle de Lewis Hamilton en Q2, n'a pas roulé à moins de 0"830 du rythme du plus rapide.
Au final, le septuple champion du monde échoue au cinquième rang à 1"363 de la pole position, et son coéquipier George Russell à 1"381. Logique, implacable, et catastrophique. A un point rarement vu par des conditions normales.
Bien sûr, Russell accompagnera Charles Leclerc (Ferrai) en première ligne dimanche à 15h, grâce la rafale de pénalités qui a touché neuf pilotes depuis vendredi, pour remplacement de pièces non autorisées par le règlement. Mais la question de fond va au-delà de la non compétitivité de la monoplace 2022. Faut-il poursuivre dans cette voie l'an prochain ou copier les concepts de Red Bull et Ferrari ?
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Ferrari et le fiasco de ses voitures commémoratives

"La séance nous a juste échappé"

"C'était une bonne session de mon côté, mais pas ma meilleure, a reconnu Lewis Hamilton, 19e au départ. Aujourd'hui, nous ne sommes loin du rythme des leaders, donc je ne pouvais pas faire grand-chose de plus : c'est à ces faibles niveaux d'appui que nous semblons être moins compétitifs. Ça va être difficile pour nous en partant derrière parce que l'effet DRS n'est pas important, et je m'attends à ce que beaucoup de voitures circulent dans des trains DRS. Donc, cela pourrait être une journée frustrante pour nous."
"La Q1 a bien commencé, à quelques dixièmes de Ferrari, et j'espérais que c'était là que nous allions être, a raconté George Russell. Puis, la séance nous a juste échappé pour être honnête, et j'ai fini à 1"4. Nous avons pris un risque lors du dernier run pour économiser un set de pneus neufs 'tendre' pour dimanche, et je suis content que ni Lando [Norris] ni Fernando [Alonso] ne nous aient passés, car au bout du compte c'était la lutte pour P2 sur la grille. En ce qui concerne la course, il sera difficile de garder Max [Verstappen] derrière, Charles [Leclerc] part devant, puis Sergio [Pérez], Carlos [Sainz] et Lewis reviendront de l'arrière. Nous devons mener notre propre course, nous concentrer sur les places du podium et livrer une bonne bagarre."

Monza, pas une bonne piste pour Mercedes

"Dans l'ensemble, cette séance a probablement été un peu moins bonne que ce que nous espérions - pas en termes de nos positions finales, qui étaient probablement notre maximum aujourd'hui, mais en ce qui concerne l'écart avec le haut de la grille, a expliqué Toto Wolff, le directeur d'équipe. Nous avons bien commencé le week-end et nous n'avons pas pu continuer sur cette lancée. Et d'un autre côté, Ferrari a fait un travail formidable ici en qualification. Je suppose que le point positif est que George partira P2, même s'il se plaignait d'une mauvaise adhérence lors de ses tours chronométrés."
Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix d'Italie 2022
"Nous savions à l'approche de ce week-end que ce ne serait pas une bonne piste pour nous, mais j'espère que nous pourrons poursuivre notre tendance avec un meilleur rythme de course que sur le tour unique", a-t-il conclu.
"La voiture a été un peu difficile ce week-end, rappelant plus Spa que Zandvoort, mais nos longs runs ce matin étaient plus rapides qu'en essais libres 2 et nous savons un peu mieux où positionner l'équilibre de la voiture pour la course", a de son côté conclu Andrew Shovlin, l'ingénieur d'exploitation en chef.
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