Ferrari évoque un problème de capteur à l'origine de l'accident de son mécanicien
ParAFP
Publié 14/04/2018 à 07:15 GMT+2
Ferrari a enquêté sur le pitstop qui avait conduit Kimi Räikkönen à repartir de son stand en roulant sur un mécanicien, sérieusement blessé, à Manama. Un souci électronique était à l'origine du problème.
Un problème de capteur a provoqué l'incident au cours duquel un mécanicien de Ferrari a eu la jambe fracturée dimanche dernier à Bahreïn par la monoplace du Finlandais Kimi Räikkönen, repartie trop tôt des stands, a indiqué vendredi la Scuderia. "Nous avons une procédure pour nous assurer que les arrêts aux stands se déroulent dans l'environnement le plus sûr", a rappelé le directeur d'équipe de Ferrari, Maurizio Arrivabene, en marge du Grand Prix de Chine à Shanghai.
Comprenant "trois facteurs", celle-ci "implique le contrôle humain", c'est-à-dire le mécanicien, "la mécanique", le pistolet servant à visser les écrous, et "un dispositif électronique", le capteur déterminant à la fois que la roue est bien fixée et que le pistolet a été utilisé.
"Ce qui s'est passé là-bas, c'est nous avons eu une mauvaise manipulation et (la situation du) pneu arrière gauche n'a pas été parfaitement lue par l'appareil électronique, qui a alors donné le feu vert", a expliqué le manager de Ferrari.
"L'équipe a souffert"
Le système électronique aurait interprété le fait que le pistolet ait été retiré puis inséré comme un changement de roue complet alors que celle-ci n'avait pas été changée. La procédure a été revue avec la Fédération internationale de l'automobile (FIA) suite à l'incident, "pour nous assurer que ce genre de chose ne se reproduise plus", a affirmé Arrivabene.
"L'équipe a souffert", a-t-il souligné au sujet de la grave blessure du mécanicien Francesco Cigarini, opéré avec succès d'une fracture tibia-péroné. "Il était donc dans notre intérêt de revoir l'ensemble de la procédure", a annoncé.
Räikkönen était en troisième position, derrière son coéquipier allemand Sebastian Vettel et son compatriote Valtteri Bottas (Mercedes), quand il s'est arrêté pour la seconde fois au stand au 36e tour du GP de Bahreïn. Après avoir renversé Cigarini, le Finlandais a été contraint d'abandonner. L'écurie de Maranello a ensuite écopé d'une amende de 50.000 euros, les commissaires de course ayant en effet estimé que "l'équipe avait laissé partir la voiture d'une façon dangereuse pour son personnel, ce qui a causé une blessure".
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