Fernando Alonso s'agace qu'on parle de son âge et réclame quatre à six courses pour être à 100%
Mis à jour 27/03/2021 à 10:57 GMT+1
GRAND PRIX DE BAHREÏN - Fernando Alonso (Alpine) est content de revenir, mais pas de la perception que le paddock en a. Pour l'instant, on lui parle plus de ses 39 ans - soit trois de plus que Lewis Hamilton - ce qui l'agace, et pas tellement de son potentiel et ses objectifs. Qui sont d'ailleurs flous…
Il pensait recevoir un autre accueil pour son retour. Non pas que Fernando Alonso a été mal reçu à Sakhir, pour ce Grand Prix de Bahreïn qui marquera son premier week-end de compétition en Formule 1 depuis sa dernière expérience chez McLaren, en 2018. Mais l'Espagnol ne pensait pas que la question principale concernerait son âge. Avec, en creux, le doute sur sa capacité à être compétitif à 39 ans, et bientôt 40, âge il est vrai canonique à l'échelle d'une catégorie aussi pointue, rythmée cette saison par un record de 23 Grands Prix.
Pour rassurer ses employeurs et ses fans cet hiver, il avait précisé qu'il avait continué de piloter au plus haut niveau pendant deux ans, mis à profit pour remporter deux fois les 24 Heures du Mans avec Toyota.
"Pas d'objectif clair pour ce comeback"
"On en fait toute une affaire de mon âge et je suis un peu surpris, a déclaré le champion du monde 2005 et 2006, en conférence de presse FIA, jeudi à Sakhir. Je ne suis pas si vieux. Le gars qui domine la discipline a 36 ans. Je n'ai pas vingt ans de plus que lui !"
Cette semaine, il s'était montré le même qu'il a toujours été, répondant sans complexe à la BBC sur l'identité du meilleur pilote du plateau. Lui donc, évidemment. Plus que Lewis Hamilton et Max Verstappen. Ce qu'il a tempéré jeudi, à la limite du rétropédalage. "Enfin, j'espère (être meilleur que Hamilton et Verstappen), a-t-il dit. Il n'y a aucune certitude. Il faut avoir confiance en soi, confiance qu'on va obtenir les résultats que l'équipe attend."
"Je suis content d'où j'en suis"
Justement, quels seraient ces résultats attendus cette année ? "Je n'ai pas d'objectif clair pour ce comeback, a-t-il avoué, prudemment. Ce que je veux faire c'est me tester moi-même et essayer d'aider l'équipe en ce moment important dans la transition de Renault vers Alpine. Nous adorons tous gagner mais il n'y en a qu'un capable de le faire le dimanche et il n'y a qu'un champion à la fin de l'année."
"Quand j'ai décidé de revenir, j'ai essayé de mettre le paquet sur la préparation, pas seulement physique, mais aussi technique en étant avec l'équipe et j'essaie de maîtriser le langage de la Formule 1, qui est plus technique que d'autres catégories."
"Ça prend du temps et je ne suis pas encore à cent pour cent. C'est la même chose pour beaucoup d'autres, je pense. Certains ont changé d'équipe, d'autres doivent se réadapter aux nouvelles règles aérodynamiques et aux pneus. On se sent toujours plus confortable après quatre, cinq, six courses. Je suis content d'où j'en suis mais après quelques courses je serai plus à l'aise", a-t-il conclu.
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