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GP de Bahreïn 2022 - Mauvaise nouvelle pour Mercedes : il faudra peut-être cinq mois pour supprimer le "marsouinage"

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 18/03/2022 à 20:03 GMT+1

GRAND PRIX DE BAHREÏN - La première séance d'essais libres, vendredi à Sakhir, n'a rien dit d'autre que l'on ne savait déjà chez Mercedes. Le phénomène de "pompage", "tangage" ou "marsouinage" bride les W13 et s'en débarrasser prendra du temps. Cinq mois peut-être, a estimé George Russell. Quant à Lewis Hamilton, il confie que l'équipe n'avait pas vu ce défaut de bascule infernale en soufflerie.

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"C'est typique de Mercedes de louer les autres avant d'écraser la concurrence lors de la première course", avait prévenu Carlos Sainz, après les essais hivernaux. Face aux commentaires au sein de l'écurie allemande désignant la Ferrari nouvelle machine à battre en ce début de championnat 2022, l'Espagnol avait sous-entendu que les données GPS en possession des Rouges montraient que la W13 cachait son jeu en termes de puissance.
Le Madrilène, n°5 du Mondial 2021, parlait de performance pure, sans s'étendre sur la capacité de la Flèche d'argent à résister au défi des 57 tours au programme de dimanche, et notamment rouler sans le "pompage", "tangage" ou "marsouinage" qui a affecté les bolides de Brackley lors des tests de présaison à Montmelo puis à Sakhir. Un phénomène particulièrement toxique, qui déséquilibre l'auto au niveau aéro et rend le pilotage à la limite du supportable par la répétition de rebonds, jusqu'à poser des problèmes de "lucidité", selon certains pilotes.
Les pilotes de Mercedes l'ont répété à qui voulait bien l'entendre, vendredi, avant la première session d'essais. Cette fois, Mercedes ne se livre peut-être pas à une partie de bluff.
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"Nous continuons de faire des expériences"

"Je ne pense pas que nous ayons vu ça en soufflerie, a avoué Lewis Hamilton, pour Sky Sports. Nous découvrirons juste les limites de notre voiture et nous travaillons sur des pistes pour résoudre ça."
"Je pense que nous ne sommes pas où nous voulons être, a reconnu George Russell, qui remplace cette saison Valtteri Bottas, lors d'un point presse repris par motorsportmagazine.com. Nous allons essayer des choses cet après-midi (ndlr : en essais libres 1) qui doivent être tentées pour résoudre le problème. Mais ça pourrait nous prendre aussi bien trois, quatre ou cinq mois de plus pour vraiment comprendre ça. On ne peut tester un million de choses à la fois, il faut le faire de façon analytique."
Vendredi, les maux de la monoplace de Brackey se sont traduits par le quatrième temps de George Russell en pneus "tendre", à un peu moins de 0"1 de la Ferrari de Charles Leclerc, classée deuxième, et le septième temps de Lewis Hamilton, lui aussi en "tendre", à 0"2 de la RB18 du champion du monde en titre, Max Verstappen. "La voiture rebondit dans tous les sens", a insisté le pilote de la n°63, après les essais libres 2.
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"En termes de rythme, il nous reste du travail, et nous faisons avec, a admis Andrew Shovlin, directeur de l'ingénierie de piste, à la caméra de Sky Sport F1. Nous continuons de faire des expériences, mais sommes assurément en vitesse sur un tour, nous roulons avec un mélange de pneus un cran plus 'tendre' que les voiture avec lesquelles nous aimerions rivaliser pour faire le même chrono. C'est évident qu'il faut faire quelque chose à ce niveau. En ce moment, nous apprenons chaque jour, et il semble que nous ayons un retard à combler."
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