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Grosjean, Räikkönen, Vandoorne : ils sont attendus au tournant

ParAFP

Mis à jour 24/08/2018 à 10:11 GMT+2

GRAND PRIX DE BELGIQUE - Ceux - et ce - qu'il faudra surveiller pendant le Grand Prix de Belgique, 13e manche de la saison 2018 de Formule 1, disputé dimanche sur le circuit de Spa-Francorchamps.

Romain Grosjean (Haas) au Grand Prix de Monaco 2018

Crédit: Getty Images

Räikkönen va plaider son cas

Proche de la retraite, Kimi Räikkönen, 38 ans, n'a pas l'intention de quitter la F1 dans les prochains mois. Actuellement 3e, le vétéran du plateau aimerait bien prolonger chez Ferrari, ce que son équipier Sebastian Vettel verrait d'un bon oeil. La disparition brutale de Sergio Marchionne, qu'on disait favorable à une promotion de Charles Leclerc, le prodige monégasque de Sauber, au sein de la Scuderia, sert ses intérêts.
Mais pour plaider son cas, "Iceman" doit continuer ses bons résultats afin d'assurer à Ferrari le titre des constructeurs. Alors que son dernier succès dans la catégorie reine remonte à 2013 en Australie, pourquoi ne pas mettre fin à cette longue disette à Spa, lui a qui remporté quatre de ses vingt victoires en F1 lors du GP de Belgique (2004, 2005, 2007 et 2009) ?
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Kimi Räikkönen (Ferrari) au Grand Prix de France 2018

Crédit: Getty Images

Un nouveau départ pour Force India

Placée en redressements judiciaire fin juillet puis rachetée par un consortium d'investisseurs menés par le milliardaire canadien Lawrence Stroll, l'écurie Force India prend un nouveau départ à Spa, avec peut-être un changement de nom, au soulagement de ses centaines de salariés. Mais ses deux pilotes, le Français Esteban Ocon et le Mexicain Sergio Pérez, qui s'y étaient affrontés de trop près en 2017, sont eux toujours dans l'expectative.
L'arrivée l'an prochain de Lance Stroll, pilote Williams et fils de Lawrence, fait peu de doute, ne laissant qu'un volant disponible. Pérez, soutenu par le richissime Carlos Slim, semble le plus proche d'un nouveau bail. "L'équipe a désormais un avenir incroyable, avec un investissement fort qui lui donne surtout beaucoup de stabilité, ce avec quoi elle s'est débattue au cours des dernières années", assure-t-il.
Ocon, privé d'une place chez Renault par Daniel Ricciardo, risque donc de devenir le dindon du mercato, avec Williams et McLaren comme seules portes de sortie. Dur à avaler pour le pilote de 21 ans, qui avait vécu en Belgique il y a deux ans son premier GP.

La menace plane sur Grosjean

"Haas est la meilleure équipe du milieu de tableau en ce moment, c'est pour cela que tout le monde veut y venir", souligne Romain Grosjean. Le Français est sous pression car Leclerc et Pérez sont cités comme ses remplaçants possibles. L'écurie américaine vise la 4e place, occupée pour l'instant par Renault. Grosjean s'imagine lui en F1 pour encore de longues saisons, et il n'a pas renoncé à son rêve de rejoindre un jour Ferrari.
Reste qu'il se trouve à 24 points du Danois Kevin Magnussen, son équipier, au classement et qu'il a déjà commis son lot d'erreurs pour cette année. Son patron Guenther Steiner a d'ailleurs prévenu : "à présent, nous devons regagner les points perdus durant la première partie de la saison".
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Romain Grosjean (Haas) au Grand Prix de Bahreïn 2018

Crédit: Getty Images

Vandoorne, le chant du cygne?

Stoffel Vandoorne, qui vit une deuxième saison en F1 aussi décevante que la première, aborde son Grand Prix national dans une situation très difficile. Alors que l'Espagnol Carlos Sainz Jr remplacera son compatriote Fernando Alonso l'an prochain chez McLaren, le baquet du Belge est particulièrement convoité, notamment par l'espoir Lando Norris, qui prendra part vendredi aux essais libres.
A 26 ans, Vandoorne est déjà en sursis dans une Formule 1 frappée de jeunisme. Il souffre de conduire une voiture qui ne correspond pas à son style de pilotage dans une équipe en déshérence. Récemment défendu par Alonso, l'ancien champion de GP2 en 2015 se veut positif. "Spa est mon circuit préféré, comme pour beaucoup d'autres pilotes: j'y ai couru tout au long de ma carrière junior", souligne-t-il.
"C'est comme une deuxième maison pour moi et j'espère que nous pourrons proposer un bon spectacle aux fans belges", assure le natif de Courtrai. Pas sûr toutefois que ceux-ci soient plus nombreux dans les tribunes que la marée orange des supporters du Néerlandais Max Verstappen.
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